Les dirigeants doivent lutter contre toute forme de discrimination. Ils sont appelés à toujours penser à ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter, pour développer le pays, garder l’honneur et l’héritage des héros de la lutte pour la paix et la démocratie au Burundi. Cela figure parmi les conseils du secrétaire général-adjoint du parti CNDD-FDD, Cyriaque Nshimirimana, lors de la prière interconfessionnelle, organisée le jeudi 27 novembre 2025, à la permanence nationale du parti CNDD-FDD sise à Ngagara.

Comme d’habitude, les Bagumyabanga se réunissent dans tout le pays chaque dernier jeudi du mois en vue de rendre grâce à Dieu pour les réalisations du mois écoulé et élever leurs intentions du mois suivant.
Se basant sur la lecture de 2 Samuel 9: 6-7, Cyriaque Nshimirimana a rappelé aux Bagumyabanga le malheur qui a poussé les héros à se lancer dans la guerre pour restaurer la démocratie, en réaction au coup d’Etat de 1993 qui a renversé le président Melchior Ndadaye.
Cyriaque Nshimirimana a invité les dirigeants nouvellement élus, à éviter sept actes qui peuvent provoquer, à la fois, la colère de Dieu et celle du peuple car, la volonté divine se manifeste dans les humains. « La première malédiction est la corruption et le fait de s’approprier du bien public. Ce que tu gagnes par corruption, n’est pas le tien. C’est la richesse du trésor public qui devrait financer les projets nationaux, comme la construction des infrastructures publiques, et payer les soins sanitaires aux vulnérables et autres », a-t-il indiqué.
Il ajoute d’autres indices de malice comme s’approprier des biens d’autrui, manifester la haine et la non-assistance aux citoyens, le refus d’expression et de parole des dirigés. « Il faut vous souvenir que refuser à une personne d’exprimer son opinion est parmi les causes de la lutte pour la liberté d’expression. Eviter le favoritisme car, les personnes lésées peuvent s’engager dans les mouvements de protestation, », dit-il.
Au travail, les Bagumyabanga doivent garder un dynamisme productif et éviter des lamentations car, ils sont rémunérés.
Médard Irambona
