
Une des causes ayant milité pour le choix du Burundi est l’engagement du gouvernement burundais pour la protection de l’environnement, signale M. Hatungimana
Depuis le lundi 13 mars, le Burundi abrite un atelier sous régional de décryptage des résultats de la Cop 27.L’objectif de cet atelier est de permettre aux pays membres de la Comifac (Commission des forêts d’Afrique central) de mieux appréhender les résultats des travaux de la Cop 27 afin de continuer à remplir de manière satisfaisante leurs obligations en tant que parties à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques et contribuer à mieux se positionner pour la future Cop 28.
Dans son discours, Emmanuel Ndorumwami, assistant du ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a indiqué que la problématique des changements climatiques est de plus en plus une préoccupation majeure dans le monde et en particulier dans les pays membre de la Comifac au regard de la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles qui relèvent des évolutions récentes du climat. Pour lui, les impacts des changements climatiques se sont intensifiés. Les manifestations spatiales à allure catastrophiques, ajoute-t-il, se sont exprimées par l’étendue des inondations, des glissements de terrain, de l’augmentation des cas de paludisme, la destruction des infrastructures comme les routes, etc.
Pour Berchmans Hatungimana, directeur général de l’Office burundaise pour la protection de l’environnement (OBPE) et coordinateur national de la Comifac, les forêts de l’Afrique centrale jouent un rôle primordial dans la séquestration du carbone et elles donnent l’occasion de combiner les efforts des pays pour en tirer profit et mettre en œuvre les contributions déterminées à l’échelle nationale et les rendre plus ambitieuses pour le développement de nos communautés.
De la part du Burundi, M. Hatungimana fait savoir que le pays a pris des mesures pour la protection de l’environnement. Il cite, entre autres, l’interdiction de l’utilisation des emballages non, la mise en œuvre du programme « Ewe Burundi urambaye », qui incite la population à la plantation des arbres.
Pour Hervé Martial Maidou, secrétaire exécutif de la Comifac, le choix du Burundi pour cet atelier est dû aux engagements du gouvernement burundais pour la protection de l’environnement et le changement climatique mais aussi sous le fait que le Burundi va prendre le flambeau de la commission des forêts.
Clovis Dusabe