
«Le Directeur général du BBN appelle la population de couper court avec la mauvaise pratique d’utiliser des emballages inadéquats pour les produits dans le but d’aider à assurer la qualité des produits made in Burundi» (Photo Laurent Mpundunziza)
Le Bureau burundais de normalisation (BBN) a animé, le jeudi 2 novembre 2023, une conférence de presse à l’endroit des journalistes dans l’enceinte du port de Bujumbura, où a été stocké le ciment GLC interdit de toutes ventes avant l’analyse de conformité de sa qualité. Selon Séverin Sindayikengera, directeur général du BBN, le ciment GLC (Great lakes ciment) est autorisé pour sa mise en vente sur le marché burundais.
«Nous sommes venus sur le terrain pour le travail de routine dans le but de toujours assurer la qualité des produits et marchandises entrants et ceux produits sur le sol burundais. Dans ce cadre, en date du 25 septembre 2023, le BBN avait interdit toute vente du ciment GLC avant l’analyse de sa qualité pour assurer le bien-être de la population burundaise et du Burundi dans le domaine de la construction. Cela a été dû au changement et à la falsification des documents certifiant la qualité dudit ciment par le fabriquant. Ce qui a suscité le doute du BBN. Ainsi, suite au doute de ce Bureau par rapport à la qualité du ciment, la décision a été d’abord d’interdire l’introduction du produit sur le marché pour analyser si la qualité de ce ciment est conforme», a souligné M. Sindayikengera. Ce dernier a ainsi autorisé la mise en vente du ciment GLC sur le marché car, a-t-il indiqué, il remplit les normes standards pour utilisation au Burundi.
Au- delà du ciment, le BBN a la mission d’assurer la qualité d’autre produits
Le directeur général du BBN a ajouté qu’au-delà du ciment, l’institution a la mission d’assurer la qualité d’autres produits. Il a, cependant, signalé qu’il existe au poste frontière de Kobero des camions chargés de fer à béton qui ont été stoppés en chemin pour d’abord vérifier si ces produits sont de bonne qualité. Toutefois, les fers à béton ont été avérés de bonne qualité bien qu’il soit observé certains ne remplissant pas la qualité. A propos de cela, M. Sindayikengera a saisi l’occasion pour interpeller les Burundais à veiller à vendre des produits de bonne qualité pour le bien-être de la population et du pays. Cela aidera aussi dans la promotion des produits fabriqués au Burundi. Il a également appelé la population à couper court avec la mauvaise pratique d’utiliser des emballages inadéquats dans le but d’aider à assurer la qualité des produits « made in » Burundi. Il a donné l’exemple des commerçants qui utilisent des bouteilles en plastique à usage unique, qui, après avoir été utilisé pour l’eau, sont utilisés pour servir d’emballage d’huile de cuisine. Cela est une mauvaise pratique, déplore-t-il, car cela dégrade la qualité du produit principal aux yeux du client et au niveau de la conformité aux normes de production.
Laurent Mpundunziza