Dans l’optique de développer des relations étroites avec divers partenaires clés et de mobiliser tous les acteurs impliqués dans la promotion des droits de l’Homme d’une façon générale et des droits de la femme en particulier, le Bareau près de la Cours d’Appel de Bujumbura-mairie, a organisé le jeudi 20 octobre 2022, via sa commission femmes avocates, un café juridique sous le thème :
« Le rôle du Bareau en interaction avec ses partenaires techniques et financiers dans la promotion des droits de la femme ».
Ledit café juridique offre une occasion à tous les participants d’échanger sur les principaux objectifs de l’association des femmes avocates, de discuter et mettre en place les actions et stratégies allant dans la promotion des droits de la femme de cette association afin de pouvoir les présenter aux partenaires du Barreau de Bujumbura pour les soutenir.
Jean de Dieu Muhuzenge, le bâtonnier du Barreau de Bujumbura a dans son mot de circonstance affirmé que cette activité vient au moment opportun en vue de parcourir et voir ensemble tout ce qui peut être fait pour renforcer les droits de la femme au Burundi. Ida Djuma, femme avocate et présidente de cette commission, a indiqué qu’après ce café juridique, cette commission va mettre en œuvre pas mal d’actions allant dans la promotion des droits de l’Homme et de la femme en particulier.
Il s’agit de prendre les devants pour rendre plus visible les activités du Barreau étant donné qu’elle a beaucoup d’atouts, tant sur le plan professionnel que sur le plan légal pour mettre en place des actions stratégiques qui touchent sur les réels besoins de la femme, coordonner au niveau interne (Conseil de l’Ordre) pour éviter des chevauchements et de rendre plus visible les activités du Barreau sur terrain et mettre en place une base de données des projets à présenter aux bailleurs.
« Nous comptons aussi compléter les outils de base que nous détenons en mettant en place la politique salariale du Barreau, le manuel de procédures administratives et financières et mettre en place des outils de visibilité comme les dépliants, les rapports d’activités», a mentionné Mme Djuma. Cette dernière a enfin remercié tous les intervenants qui vont beaucoup aider la commission à tisser et nouer des relations de partenariats avec les acteurs- clés dans la promotion des droits de la femme avocate en particulier et dans la défense des droits de la femme burundaise en général.