
Nos interlocutrices conseillent aux femmes de travailler pour contribuer au dévéloppement de leurs ménages et du pays
Certaines associations contribuent à l’autonomisation des femmes à faible revenu. Cela leur permet de subvenir à leurs besoins au quotidien. Un entretien avec certaines femmes rencontrées en zone Ngagara de la commune Ntahangwa nous en dit plus.
Pascasie Sekerabandya est une femme veuve exerçant le commerce des amarantes en zone Kamenge. Dans un entretien, elle indique que comme elle n’a pas de capital lui permettant d’exercer ce commerce, elle collabore avec une association appelée « Action pour la paix et le développement communautaire, Apadeco » qui, parmi ses activités, pratique la culture des amarantes. Cette association donne à certaines femmes à faible revenus un champ d’ amarantes pour les vendre afin d’avoir de quoi mettre sous la dent. Après la vente, elles encaissent le bénéfice ce qui permet de subvenir à leurs besoins au quotidien.
Notre interlocutrice a fait remarquer que cette activité est très bénéfique pour elle et sa famille. Selon elle, elle ne peut pas rester sans occupation car la saison des amarantes est très courte. Elle a fait savoir également qu’elle est membre des associations féminines. Ce commerce lui permet de s’acquitter des cotisations mensuelles, ce qui lui permet de contracter des crédits au sein de ces associations pour pouvoir payer la somme convenue pour le champ des amarantes. Selon elle, ce commerce lui permet de subvenir à ses besoins au quotidien, de nourrir ses enfants de les envoyer à l’école, etc.
Il en est de même pour Jacqueline Nshimirimana mariée et mère d’un enfant. Elle exécute des tâches journalières dans les champs des amarantes de l’Apadeco. Selon elle, la rémunération dépend de la tâche qu’elle a exécutée. Ce travail lui permet aussi de subvenir à ses besoins au quotidien.
Nos interlocutrices ont conclu en conseillant aux autres femmes de ne pas rester les bras croisés, d’exercer des activités génératrices de revenus pour contribuer au développement de leurs ménages et du pays.
Emelyne Iradukunda