Echange sur l’autonomisation de la femme
En collaboration avec l’administration de la Zone Kinama et l’Association des femmes journalistes (AFJO), l’Association « Mukenyezi nkingi y’urugo » oeuvrant dans la Zone Kinama a procédé, le samedi 22 mars 2025, à la célébration de la Journée internationale de la femme. Ladite association affirme que cette journée est une opportunité pour passer en revue ce que les femmes ont déjà réalisé et échanger sur les perspectives d’avenir de cette association.
Dans son mot d’accueil, le chef de zone Kinama, Astère Niyokwizera a fait savoir que les associations des femmes oeuvrant dans ladite zone présentent une valeur ajoutée au développement du pays : « Nous savons sans nul doute qu’une femme en général est le pilier de la famille. Dans sa vision, une femme responsable travaille pour l’intêret de sa famille en particulier et de son pays en général. Quand elle réalise les activités génératrices de revenus, son mari, ses enfants, ses proches et ses voisins en tirent profit. C’est pour cette raison que j’encourage toujours les femmes, à adhérer dans des associations, pour pouvoir échanger avec les autres sur la manière dont elles peuvent développer leurs familles et leur pays », a-t-il précisé.
M. Niyokwizera a indiqué que l’Association «Mukenyezi nkingi y’urugo » travaille en collaboration avec l’administration de la zone. Elle a déjà réalisé beaucoup d’activités en rapport avec le développement du pays. Il les encourage à aller de l’avant pour participer dans l’atteinte de la Vision du Burundi 2040-2060.
Détermination pour atteindre la Vision du Burundi 2040-2060
Quant à la présidente de l’Association « Mukenyezi nkingi y’urugo», Adèle Irankunda, elle a fait savoir que ladite association compte 23 membres. Elles ont commencé avec un petit capital et ont échangé sur les petits projets qui peuvent générer des revenus : « Petit à petit, nous avons contracté des crédits qui nous facilitent de réaliser des projets visant le développement de nos familles et de tout le pays. Avec les intêrets générés, nous avons assisté les orphelins et d’autres personnes démunies », a-t-elle signalé. Elle a interpellé d’autres femmes à adhérer dans des associations pour échanger sur la manière dont elles peuvent s’autodévelopper.
La présidente de l’AFJO, Francine Ndihokubwayo a indiqué qu’à l’occasion de la Journée internationale de la femme, l’AFJO a voulu partager la joie et l’expérience avec d’autres femmes oeuvrant dans des associations. C’est dans cette optique qu’elle a approché ses partenaires pour avoir un soutien matériel octroyé à l’Association «Mukenyezi nkingi y’urugo». « Puisque c’est une association des femmes cultivatrices, l’AFJO lui a octroyé des sacs d’engrais Fomi, des houes et du riz pour la saison culturale qui suit. Au cours des échanges avec les femmes de ladite association, nous étions ravies d’entendre le courage et la détermination de ces femmes dans le but d’atteindre la Vision du Burundi 2040-2060. Elles ont réalisé beaucoup de projets. Par leurs témoignages, nous avons vu et constaté qu’elles sont réellement les piliers de leurs familles et du pays », a-t-elle constaté.
Mme Ndihokubwayo les a encouragées à aller toujours de l’avant et a demandé à d’autres femmes en général d’emboiter ce pas pour atteindre la Vision du Burundi 2040-2060.
Rose Mpekerimana
