Le Premier ministre burundais, Gervais Ndirakobuca a fait savoir que le Code des marchés publics est en cours de révision pour l’adapter à la situation du moment. Il l’a dit dans ses réponses aux questions des parlementaires, lors de la présentation des réalisations du gouvernement au cours du 2e semestre de l’exercice 2023-2024 devant le Parlement réuni en congrès, le jeudi 24 octobre 2024.
Après la présentation du rapport des réalisations du gouvernement, les parlementaires ont soulevé certaines questions concernant ledit rapport et d’autres touchant divers domaines de la vie du pays.
Ainsi, ils lui ont été demandé où on en est avec la révision du Code des marchés publics burundais qui, selon ces élus du peuple, serait à l’origine de la lenteur observée dans la passation des marchés, faisant que certains financements tombent en annulation.
En répondant à la question, le chef du gouvernement burundais n’y va pas par quatre chemins. Il a laissé entendre que le Code des marchés du Burundi est en cours de révision en vue de son adaptation à la situation du moment. Et de souligner qu’une fois révisé, ce code sera une solution à certaines lamentations souvent évoquées dans ce domaine.
Nécessité d’un centre de production de semences pour le pays
Une autre question adressée au Premier ministre Ndirakobuca a porté sur la situation actuelle concernant l’obtention des semences sélectionnées. Dans ses réponses, il a tout d’abord indiqué qu’au regard de la manière dont la population burundaise se lance activement dans le secteur agricole et les efforts du gouvernement dans ce secteur, c’est quand même appréciable.
A cet effet, même si tant d’efforts sont faits pour que les agriculteurs ne soient pas à court de semences, la solution durable, selon M. Ndirakobuca, est de faire en sorte que le pays se dote de son propre centre de production des semences. Il a donné l’exemple des semences utilisées dans le pays notamment Pan 53 et Bazooka qui sont importés respectivement de la Zambie et de l’Ouganda, sans oublier que ces importations demandent toujours de devises.
M. Ndirakobuca a, en effet, fait espérer que le gouvernement du Burundi en collaboration avec ses partenaires au développement est en train d’y travailler afin de voir comment obtenir la licence de production des semences.
Claude Hakizimana