Le projet de loi consolide les acquis
Les élus du peuple se sont réunis, le mercredi 30 avril 2025, au palais des congrès de Kigobe en séance plénière. Au programme du jour, ils se sont réunis pour suivre la présentation par la Cour des comptes de ses commentaires sur le projet de loi portant fixation du budget général de l’Etat pour l’exercice, 2025-2026.

Le président de la Cour des comptes, Léopold Kabura a indiqué que le projet de loi budgétaire comptant pour l’exercice 2025-2026 consolide les acquis de la réforme du budget programme en cours d’implémentation depuis l’exercice 2023-2024. Ce dernier est préparé sur base de Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle 2025-2026-2027-2028 pour l’opérationnalisation du plan national de développement 2018-2027 révisé aligné à la vision 2040-2060 du Burundi visant l’émergence et du développement du pays. M. Kabura a indiqué que le projet de loi en question a vu certains de ses articles modifiés alors que d’autres ont été nouvellement introduit dans le souci de renforcer le contrôle et la mobilisation des recettes. Et d’ajouter que certaines mesures visent l’accroissement des recettes et d’autres l’amélioration de la gestion des finances publiques.
Le déficit prévisionnel du budget 2025-2026 a diminué à un taux de 16,16% par rapport au budget antérieur
Toutefois, le président de la Cour des comptes a signalé que la prévision des recettes a augmenté de 13,75% avec les prévisions des produits fiscaux augmentant de 14,91% par rapport au budget précédent. Quant aux produits non fiscaux, une augmentation à 84,18% est prévue. Les prévisions des dons en capital et prêts net verront une augmentation représentant 17,53%, les prévisions des recettes exceptionnelles avec une augmentation à un taux de 3,02%. Concernant les prévisions en dépenses, représentent une augmentation de 10,45% par rapport au budget antérieur.
Pour les prévisions en dépenses courantes, elles sont estimées à une augmentation de 12,83% et les prévisions des dépenses en capital et prêts nets se verront augmentées à 7,99% par rapport au budget 2024-2025. Les prévisions en exonérations verront une augmentation à un taux de 1,62%. Selon toujours M. Kabura, la Cour des comptes a remarqué que les prévisions de la rubrique (Impôts et taxes exonérés) ne sont pas réalistes en comparaison avec le niveau des réalisations de trois années antérieurs, de même que pour les prévisions des recettes des produits exceptionnels pour l’exercice 2025-2026, etc.
Par ailleurs, la Cour des comptes a dressé quelques recommandations après analyse du projet de loi susmentionné. Il a été demandé à l’Assemblée nationale d’être éclairée notamment sur le remboursement du crédit d’un montant de 7 milliards pour les véhicules des parlementaires au cours d’un seul exercice budgétaire, etc. et de recommander aussi aux parlementaire d’être éclairés sur les raisons d’augmentation des dépenses, etc. Néanmoins, selon les prévisions budgétaires, M. Kabura a signalé que le déficit prévisionnel du budget 2025-2026 a diminué à un taux de 16,16% par rapport au budget antérieur, soit 521 175 266 702 BIF pour 2024-2025 contre 84 224 670 051 BIF pour 2025-2026.
Laurent Mpundunziza