Dans la séance plénière du vendredi 22 avril 2022, qui était dirigée par le président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe, il était question d’analyser le projet de loi portant ratification de l’accord général de coopération révisé entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et le gouvernement de la république du Burundi. Cette loi a été adoptée à l’unanimité.
Dans l’exposé des motifs, il est stipulé que la république du Burundi et la République démocratique du Congo (RDC), se fondant sur l’accord général de coopération économique, scientifique, social et culturel entre le gouvernement de la république du Burundi et le conseil Exécutif de la république du Zaïre, signé à Kinshasa, le 26 juin 1980, et suite à la visite du président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye du 12 au 14 juillet2021, les deux pays ont décidé de relancer et d’intensifier les liens bilatéraux d’amitié et de coopération, de renforcer davantage leurs relations bilatérales, de développer et d’étendre leur cadre de coopération.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, qui était l’invité à l’Assemblée nationale, a présenté les objectifs qu’ils se sont fixés pour réviser la loi qui a été signée en 1980. Le premier objectif était d’actualiser les accords avec le temps, le second était d’élargir les secteurs de coopération.
Intensifier les activités agricoles dans la plaine de la Rusizi
Au moment où l’accord a été signé, le pays s’appelait encore le Zaïre, actuellement, il a changé de nom, la raison pour laquelle ce projet de loi a été révisé, explique le ministre Shingiro. En plus, à cette époque, les secteurs de coopérations n’étaient pas élargis. Ils comptent renforcer la paix et la sécurité en travaillant en synergie pour démanteler les groupes armés qui sont en RDC, augmenter les échanges des produits commerciaux sur les frontières ainsi qu’intensifier les activités agricoles dans la plaine de la Rusizi du côté de la RDC.
Parmi les questions qui ont été adressées au ministre des Affaires étrangères figure celle concernant la construction du pont sur la rivière Rusizi reliant la RDC au Burundi. Le ministre Shingiro a rappelé les raisons qui ont poussé la destruction de ce pont, mais actuellement, elles ne sont plus d’actualité. Il a ajouté que ce pont est stratégique dans les échanges commerciaux. Il a rappelé que les habitants de la province de Cibitoke doivent passer par Bujumbura pour aller en RDC. Cela ne sera plus nécessaire quand il sera réhabilité.
Après analyse du projet de loi portant ratification de l’accord général de coopération révisé entre la RDC et la république du Burundi, il a été adopté à l’unanimité.
Aline Nshimirimana