
Les députés ont adopté ce projet de loi.
Sous l’égide du président de l’Assemblée nationale, Gélase Daniel Ndabirabe, les députés se sont réunis, le vendredi 15 avril 2022, pour analyser et adopter le projet de loi portant ratification par la république du Burundi de l’accord dans le domaine de l’éducation entre le gouvernement du Burundi et le gouvernement de la République fédérative du Brésil.
« Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord signé le 25 août 2009, entre le gouvernement de la république du Burundi et le gouvernement de la République fédérative du Brésil, d’autres accords sectoriels ont été signés entre les gouvernements des deux pays, notamment l’accord dans le domaine de l’éducation signé le 13 novembre 2018 à Brasilia », a souligné François Havyarimana, ministre de l’éducation nationale et de la recherche scientifique.
En ratifiant cet accord, le Burundi aura contribué à la mise en œuvre du Programme exécutif de l’accord de coopération technique entre le gouvernement de la république du Burundi et celui de la République fédérative de Brésil, a-t-il ajouté
Systèmes de bourses aux étudiants et chercheurs
Selon les dispositions de l’article 7, chacune des parties contractantes dispose de la liberté d’établir des systèmes de bourses ou d’aides aux étudiants et aux chercheurs pour leur permettre d’effectuer un perfectionnement académique et professionnel, selon la législation en vigueur dans chacune des parties.
Les dispositions de l’article 6 quant a elles, définissent les procédures et modalités de sélection des étudiants de l’une ou l’autre partie pour être admis dans un cycle d’enseignement y compris celles liées au bénéfice d’accords ou de programmes spécifiques.
Les dispositions de l’article 5 du présent accord donnent à chacune des parties la liberté de reconnaissance ou de revalidation des diplômes et titres académiques octroyés par des institutions d’enseignement selon les législations nationales respectives.
Etant donné que cet accord a été négocié et signé en 2018, les députés ont voulu savoir la raison de ce retard pour sa ratification. D’après le ministre Havyarimana, “à cette époque, le Burundi était dans une situation défavorable au niveau diplomatique, c’est pour cette raison qu’il était difficile de le ratifier. Aujourd’hui, le pays change son image sur la scène internationale, et c’est une bonne occasion pour la mise en application de cet accord. S’il y a ratification, le Brésil sera mis au courant ».
Les députés ont aussi eu des éclaircissements sur d’autres inquiétudes à propos de cet Accord. Moyennant les amendements de forme, cent treize députés ont voté à l’unanimité ce projet de loi.
Yvette Irambona