L’art n’a pas de frontière. La langue, une des composantes de l’art, aide dans la communication pour transmettre les messages et faciliter l’échange d’éléments culturels. Il en est de même pour la peinture. Pour la Chine, la peinture a une place de choix dans sa culture et contribue à la représentation de l’image du pays. Tao Hong, une artiste et peintre chinoise fait le point dans les lignes qui suivent.
« La peinture ou toute sorte d’art n’a pas de frontière. Elle communique. Il en est de même pour la langue qui joue un rôle important en connectant les individus de différentes nationalités et en leur permettant l’introduction et l’échange de l’art ou d’éléments culturels entre eux ». Tels sont les propos de Mme Hong, une artiste et peintre chinoise de renom après une leçon sur l’expérience de la culture traditionnelle chinoise surtout la peinture chinoise traditionnelle, dispensée à un groupe de journalistes africains et ceux des Caraïbes se trouvant actuellement en Chine.
La peinture chinoise se focalise sur la peinture des paysages, des fleurs, d’animaux et des personnages. On utilise des pinceaux ou des brosses faits de poils d’animaux, d’encre, des papiers et de l’eau. Mis à part les peintures faites sur les papiers, on peut aussi peindre les murs ou d’autres objets.
A travers la peinture chinoise, on communique sans considération de l’âge
Mme Hong a indiqué qu’à travers la peinture chinoise, on communique sans considération de l’âge, soit avec les petits enfants, les pubères et les adultes et tous en sont fiers. Et avec plein de couleurs, cela fait plaisir à tout le monde. Elle a également mentionné que l’on peut connaître un peu la Chine à travers la peinture. « Par exemple, quand on fait un oiseau, celui-ci représente les gens qui sont souriants, quand on fait le paysage, ça représente notre pays à tout le monde où il y a des montages, des forêts, etc.», a expliqué Mme Hong.
Comme souligné par cette artiste, la peinture a une place de choix dans la société chinoise. Elle est enseignée dès l’école primaire. Des jeunes filles et garçons sont fiers de prendre des pinceaux pour dessiner et jouer avec la peinture. Celle-ci est populaire en Chine dans la mesure où il y a au moins un cours dédié à la peinture dans chaque école. Selon toujours Mme Hong, plein d’associations ou d’écoles privées investissent dans ce domaine en ouvrant des classes pour la peinture.
Tao Hong a fait savoir qu’elle a commencé la peinture à l’âge de sept ans. «Lors de mon premier voyage, deux étrangers m’ont demandé en anglais si je peux leur former sur la peinture chinoise. Depuis lors, il y a, à peu près trente ans, j’enseigne la peinture chinoise », se rappelle-t-elle avec un air souriant. Grâce à son métier, elle a déjà participé à beaucoup d’exhibitions tant au niveau national qu’international et obtenu des prix.
Claude Hakizimana