L’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) a organisé le vendredi, 24 juin 2022, une journée porte, ouverte édition 2022 sous le thème « L’ARCT, pour la promotion de l’inclusion numérique et le développement ».
Selon samuel Muhizi, directeur général de l’ARCT, cette institution a été créée en 1997 et a évolué en expérience et en expertise. A l’occasion de cette journée portes ouvertes, l’ARCT a voulu porter la voix très loin par rapport aux activités, aux possibilités, aux missions qui sont conviées à l’ARCT. Elle a une gamme élargie des missions que la population a besoin de connaître. C’est aussi l’occasion d’interpeller l’opinion publique, les décideurs des défis pour le secteur mais également les grands projets à appuyer pour le développement d’un environnement harmonieux du secteur.
M. Muhizi indique qu’au cours de cette année, l’ARCT a réalisé plusieurs activités. En premier lieu, il y a la promotion des consommateurs et le suivi de l’application du cadre réglementaire. Il y a eu organisation de différentes descentes de vérification par rapport aux plaintes des consommateurs, des vérifications des niveaux de qualité de services offerts par les opérateurs, etc. Il y a eu également la mise en place du cadre légal qui régit les modalités d’enregistrement des abonnés, contribuer à la mise en place du cadre réglementaire pour l’interconnexion, etc.
En matière de certification, M. Muhizi a fait savoir que l’ARCT a émis beaucoup de certificats et autorisations d’exploitation du secteur. Par exemple, l’émis plus de 160 certificats d’homologation des équipements, plus de douze autorisations d’exploitation des ressources en fréquences, etc.
Les défis ne manquent pas
M. Muhizi a indiqué que les grands défis résident au manque de cadre réglementaire adapté. Celui qui est en vigueur aujourd’hui n’évolue pas de manière dynamique par rapport à l’évolution des services des TICs. Il y a également un défi lié à des outils qui ne sont pas suffisants par rapport au monitoring, au suivi des activités des opérateurs.
L’autre défi de taille est l’insuffisance de la sensibilisation par rapport aux droits et aux limites dans l’usage des nouvelles technologies de l’information.
Lucie Ngoyagoye