A travers le projet « Tuganire twubake » du Centre d’alerte et de prévention des conflits (Cenap), débuté en mars 2020, les citoyens et les structures communautaires ont une meilleure compréhension de leurs droits et de leur responsabilité. Le Cenap a travaillé sur deux groupes cibles à savoir les élus collinaires et communaux ainsi que les jeunes.
« Concernant les élus collinaires et communaux, il y a une bonne façon de faire lorsqu’il s’agit de présenter les résultats des projets en cours d’exécution à travers les journées organisées à cet effet. Les administrateurs communaux adoptent une technique qui leur permet de montrer des preuves que ce soit par le biais des photos ou vidéos », a souligné Serges Ntakirutimana, le chargé des programmes au Cenap.
Ces élus montrent que les projets dont il est question, sont réellement en cours d’exécution. De ce fait, la population part satisfaite de ce qu’elle vient de voir. Aussi, beaucoup de gens participent dans ces journées car, des sensibilisations ont été menées dans ce domaine, a-t-il ajouté.
Le Cenap a été soutenu par l’Assemblée nationale et le Sénat. Ainsi, « Les députés et sénateurs nous ont accompagnés dans les différents déplacements et nous ont prêté l’expertise. Nous sommes satisfaits car, quelques résultats sont là », dit Serges Ntakirutimana.
Les jeunes sont invités à entreprendre
Pour ce qui est des jeunes, M.Ntakirutimana a indiqué que la finalité de ce projet était d’amener les jeunes à changer de comportement alors qu’au départ, ils se regardaient en chiens de faïence parce que c’était à l’approche des élections. Pendant cette période, les jeunes adoptent un comportement qui risque de déboucher à des violences.
« Aujourd’hui, les jeunes sont allés à entreprendre, dans leur diversité d’opinion, des travaux d’intérêt public et privé, etc. Aussi, ils collaborent très positivement avec les élus collinaires et communaux », a-t-il précisé.
Ce projet s’est déroulé dans sept provinces du pays à savoir Cibitoke, Rumonge, Muyinga, Ngozi, Bururi, Bubanza et Bujumbura.
Yvette Irambona