S’adapter au rythme de l’évolution de la nouvelle ère médiatique
Dans le cadre de la récente célébration du 47e anniversaire du journal «Le Renouveau du Burundi», nous avons mené un entretien avec l’ambassadrice de Chine au Burundi, Zhao Jiangping. En adressant ses sincères félicitations à ce journal, elle a apprécié un travail remarquable accompli dans la transmission de l’information. Pour gagner la fidélité des lecteurs à l’ère des médias intégrés, il s’avère nécessaire de s’adapter au rythme de l’évolution de la nouvelle ère médiatique.
« Durant les 47 dernières années depuis sa création, «Le Renouveau du Burundi» a accompli un travail remarquable dans la transmission de l’information, la sensibilisation de la population et l’accompagnement du développement national, ce qui lui permet de gagner un grand nombre de fidèles lecteurs au Burundi », a souligné l’ambassadrice de Chine au Burundi, Zhao Jiangping. Selon elle, s’appuyant sur le professionnalisme et la rigueur, le quotidien burundais d’informations met en lumière les réalités, dissipe les préjugés, promeut la paix et la réconciliation sociales, et faire entendre « la voix du Burundi à l’échelle nationale et internationale, au moyen des plumes des journalistes professionnels et zélés ».
L’ambassadrice Zhao Jiangping apprécie l’engagement du journal «Le Renouveau du Burundi» à renforcer la compréhension mutuelle entre les peuples burundais et chinois. « A cette occasion, je tiens à adresser mes plus sincères félicitations au journal «Le Renouveau Burundi» et apprécier hautement son engagement constant à couvrir les grands événements sur les relations sino-burundaises ainsi que des activités organisées par l’Ambassade, et renforcer ainsi la compréhension mutuelle entre les peuples burundais et chinois, en jouant un rôle de canal de communication publique très important », a-t-elle dit.
Nécessité d’échange d’expériences
avec les médias internationaux
Force est de constater qu’à l’heure actuelle, au fur et à mesure de la popularisation d’Internet et du développement rapide des technologies numériques, les nouveaux médias ont connu une croissance rapide, offrant des sources d’information plus diversifiées. Les utilisateurs peuvent s’informer par de multiples canaux, ce qui a profondément transformé les médias traditionnels. Ces derniers s’efforcent d’accélérer la transformation numérique et de promouvoir activement la construction d’une plateforme multimédia intégrant les journaux, sites web et nouveaux médias, afin d’élargir la couverture médiatique, notamment pour gagner la fidélité des jeunes à l’ère des médias intégrés.
A cet effet, a martelé l’ambassadrice Zhao Jiangping, il est primordial de renforcer sur mesure les capacités professionnelles des journalistes pour suivre de près le rythme de l’évolution de la nouvelle ère médiatique. En parallèle, il s’avère nécessaire d’échanger étroitement les expériences avec leurs confrères internationaux, dans le but de faire évoluer les mentalités et d’actualiser les concepts.
La Chine, un bon partenaire
des médias burundais
« Grâce au partenariat solide et fructueux avec «Le Renouveau du Burundi» depuis longtemps, l’Ambassade de Chine au Burundi accorde une grande importance à cet égard. En termes d’échange d’expériences, ces deux dernières années, diverses formations en matière de journalisme et de nouveaux médias ont été organisées en Chine, environ soixante-dix journalistes burundais y ont participé », a-t-elle précisé. Et d’ajouter que tout récemment, le 18 avril 2025 à Beijing a débuté le séminaire sur les techniques de la communication numérique proprement à destination des médias publics et privés du Burundi, au total vingt journalistes issus de quatorze agences de presse, comme «Le Renouveau du Burundi», y sont présents.
« A l’avenir, l’Ambassade de Chine souhaite continuer à approfondir le partenariat déjà existant avec Le Renouveau du Burundi, diversifier les formes de coopération et renforcer les projets médiatiques. De plus, elle est disposée à promouvoir activement les échanges et la coopération entre les médias publics et privés de la Chine et du Burundi, dans le but de mieux transmettre l’actualité, surtout la réalité, de chacun à la population de l’autre », a-t-elle insinué.
Claude Hakizimana
