Au Burundi, un écolier sur quatre bénéficie du programme d’alimentation scolaire. Le Programme alimentaire mondial (Pam) en collaboration avec le gouvernement burundais et les donateurs distribue des repas chauds aux enfants des écoles maternelles et primaires dans les zones touchées par l’insécurité alimentaire. Cela a été dit le vendredi 1er mars 2024, lors de la célébration de la 9e édition de la Journée africaine de l’alimentation scolaire.
Le Programme national d’alimentation scolaire est mis en œuvre dans les provinces de Cibitoke, Bubanza, Bujumbura, Gitega, Ngozi, Kirundo, Muyinga et Makamba. En effet, le Burundi compte augmenter la couverture du Programme national d’alimentation scolaire à 50% d’ici 2027 et à 100% d’ici 2032 à travers le pays.
Le ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana a indiqué que le gouvernement du Burundi a fait des investissements considérables dans le secteur éducatif particulièment le Programme national d’alimentation scolaire, en vue d’améliorer les performances scolaires. Cela contribue aussi dans la mise en œuvre de la vision du Burundi, « pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 ».
Une alimentation scolaire basée sur la production locale
M. Havyarimana a souligné que le gouvernement du Burundi a mis en œuvre, avec l’appui du Pam et d’autres partenaires, le Programme d’alimentation scolaire endogène basée sur la consommation des aliments produits et achetés localement. En effet, l’alimentation scolaire basée sur la production locale encourage les achats d’aliments locaux, intensification des transferts monétaire, etc. Elle crée aussi une demande pour des aliments locaux plus diversifiés et plus nutritifs et des marchés stables. Elle stimule aussi l’agriculture locale et offre des emplois en particulier pour les femmes et les jeunes en générant ainsi un impact tangible sur la transformation des zones rurales et un impact significatif sur l’économie rurale.
Le gouvernement du Burundi a identifié l’alimentation scolaire comme le plus grand filet de sécurité sociale pour les enfants vulnérables. C’est pour cette raison que le ministre en charge de l’éducation a pris l’opportunité d’interpeller les partenaires au développement à appuyer le Programme d’alimentation scolaire pour le bien-être de tout le peuple.
Fidès Ndereyimana