
L'alimentation du bétail est produite à l'aide du maïs, du soja, des os calcinés, du sang séché,…
Une bonne alimentation du bétail contribue énormément dans la lutte contre certaines maladies animales, augmente la production et donne du fumier et de l’argent. C’est du moins ce qui est ressorti de l’entretien accordé au journal Le Renouveau du Burundi par Prosper Ndayikengurukiye en charge du marketing dans la coopérative « Be one Duterimbere » s’occupant de la production et de la commercialisation des aliments des animaux domestiques en zone Kamenge de la commune urbaine de Ntahangwa.
« Nous avons d’abord commencé en association sans but lucratif. Par après, en tenant compte des séances de sensibilisation de la part des autorités du pays appelant les jeunes à travailler dans les coopératives pour augmenter la production dans tous les domaines, nous avons décidé de créer une coopérative ( de dix membres) pour donner notre contribution mais aussi s’auto développer financièrement », a souligné M. Ndayikengurukiye. Il a dit que leur coopérative « Be One Duterimbere » travaille dans le domaine d’agro-élevage à travers la production des alimentations des animaux domestiques (Les volailles, ovins et bovins) et leur commercialisation.
Selon cet interlocuteur, l’agro-élevage est un domaine très important pour le développement du pays et pour y contribuer, ils ont opté pour la production des aliments des animaux à partir de certains produits agricoles (Maïs, soja, os calcinés, sang séché,…). Notre source reste convaincue qu’une bonne alimentation du bétail protège ce dernier contre certaines maladies dues à la mauvaise alimentation, augmente la production et donne du fumier ainsi que de l’argent une fois l’animal vendu. « Nous avons un ingénieur agronome qui nous a aidé à travers des formations en vue d’avoir des notions de base en ce qui concerne les constituants des concentrés remplissant des normes pour l’alimentation du bétail », a-t-il poursuivi.
« Nous nous réjouissons du pas déjà franchi »
Ndayikengurukiye a dit qu’au début, leur coopérative a fait face au manque de capital mais en faisant recours aux cotisations des membres, ils ont pu démarrer et chercher les documents exigés pour travailler dans la légalité. « Nous avons commencé avec un capital d’un million de FBu mais actuellement le chiffre d’affaires s’évalue autour de quatre millions de FBu. Le capital est encore petit, c’est vrai, mais nous nous réjouissons de ce pas déjà franchi pendant une période de deux ans », a fait entendre M. Ndayikengurukiye, ajoutant qu’ils comptent élargir leur projet en cherchant des financements. « Nous voulons que notre coopérative devienne une grande usine de production des aliments du bétail dans le pays ».
Claude Hakizimana