Le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage s’engage à aller à une autre étape décisive visant la transformation de l’agriculture burundaise. Le but est de permettre le dégagement d’un surplus à mettre sur le marché national, régional ou international. Le ministre en charge de l’agriculture Prosper, Dodiko l’a annoncé dans une conférence de presse animé le vendredi 10 novembre 2023.
La nouvelle stratégie est de créer un environnement favorable à l’émergence du secteur agricole privé professionnel qui renforce les efforts du gouvernement par une synergie forte visant le marché. « De manière opérationnelle, un appel au secteur privé est lancé aux cinq domaines d’intervention à savoir les zones de production agricole, les zones de production animale, les entreprises ou sociétés semencières, l’aménagement et l’irrigation ainsi que la mécanisation agricole», a souligné le ministre en charge de l’agriculture, Prosper Dodiko.
Un minimum de critères est requis
Pour les zones de production agricole, des terres domaniales ont été identifiées et seront mises à la disposition des personnes morales ou physiques engagées à devenir professionnelles et capables de remplir un minimum de critères. Il s’agit notamment d’une preuve de capacité financière pour aménager le terrain, irriguer et jeter les bases d’une mécanisation agricole, être capable d’intensifier la production en utilisant un paquet technologique performant et avoir la preuve d’initiatives antérieures d’investissement professionnel dans le secteur de production agricole. Les personnes intéressées par l’agriculture moderne, résidant ou non au Burundi sont appelées à se faire enregistrer au numéro 69 60 54 29 ou au 69 11 25 79 ou en envoyant un message électronique à l’adresse: vestinenyandwi84@gmail.com ou doprosper2002@ yahoo.fr, en précisant la superficie souhaitée.
Pour les zones de production semencière, des centres semenciers de l’Etat ont été identifiés et seront mis à la disposition des personnes morales ou physiques engagées à travailler comme entreprises semencières, capables d’honorer la demande de l’Etat à fournir des semences en quantités et en qualité requises à une période indiquée. Pour réussir cette mission, les concernés doivent remplir un minimum de critères. Il s’agit d’une preuve de capacité financière pour aménager le terrain, irriguer et jeter les bases de mécanisation agricole, accepter de travailler suivant les normes et exigences de production des semences et avoir la preuve d’initiatives antérieures de production des semences. Les personnes intéressées par l’agriculture moderne, résidant ou non au Burundi sont appelées à se faire enregistrer au numéro 61 62 69 88 ou 61 71 99 97 en envoyant un message électronique l à l’adresse aniyokwishimira@ ymail.com ou doprosper2002@yahoo.fr, en précisant la superficie souhaitée.
Pour les zones de production animale, des centres vétérinaires ou centres naisseurs ont été identifiés et seront mis à la disposition des personnes morales ou physiques engagées à devenir des éleveurs modernes. Les critères minimaux à remplir sont la preuve de capacité financière pour construire ou réhabiliter la ferme moderne et l’équiper avec du matériel génétique amélioré importé, avoir la preuve d’initiatives antérieures d’élevage constituerait un avantage. Les personnes intéressées par l’élevage moderne, résident ou non au Burundi sont appelées à se faire enregistrer au numéro 61 10 50 25 ou 79 92 37 18 ou en envoyant un message électronique à l’adresse cnkundwanayo@yahoo.fr ou doprosper2002@ yahoo.fr, en précisant la superficie souhaitée.
Une expertise avérée mise en avant
Pour amorcer et réussir cette nouvelle stratégie, le ministère fait appel aussi aux personnes physiques ou morales, résidant ou non au Burundi, ayant une expertise avérée dans l’aménagement, irrigation et mécanisation agricole de se faire enregistrer au numéro 69 69 10 63 ou 69 73 36 53 ou envoyer un message électronique à l’adresse ndikuberc@gmail.com, bandiom@ yahoo.fr ou doprosper2002@ yahoo.fr, tout en précisant le domaine dans lequel la personne ou la société est expérimentée.
Le ministre Dodiko a fait savoir qu’après les inscriptions, une retraite des enregistrés par domaine sera organisée afin de déterminer les modalités pratiques de commencer les activités en commençant par une affectation des terres aux retenus et définir le contenu du contrat de partenariat public-privé
Grâce Divine Gahimbare