La valorisation des petits métiers est très nécessaire dans le développement. L’Association des femmes d’affaire du Burundi(Afab) contribue beaucoup dans la valorisation des petits métiers surtout chez les femmes afin qu’elles puissent atteindre leur autonomisation.
Le Secrétaire général de l’Afab, Immaculée Nsengiyumva fait savoir que cette association encadre une quarantaine des femmes qui sont membres de cette association. L’Afab encadre aussi d’autres femmes qui habitent pour la plupart à l’intérieur du pays. Mme Nsengiyumva précise que l’encadrement de l’Afab consiste à former ces femmes sur les activités de développement surtout sur la valorisation des petits métiers. Les petits métiers constituent la base du développement du pays en général et des ménages en particulier .Elles sont membres des groupements associatifs ou de membres des coopératives. Mme Nsengiyumva a indiqué que les femmes doivent jouer un rôle très important dans le développement. L’Afab a jugé bon d’encadrer les femmes surtout celles qui exercent les petits métiers. Aussi, il est nécessaire de valoriser les petits métiers en les rendant plus moderne dans l’objectif d’augmenter le rendement, a-t-elle renchéri. Elle a souligné que l’Afab encadre des femmes dans les différents métiers, dont la couture, la vannerie, la poterie, dessin et peinture, etc.
Les bénéficiaires sont satisfaites des formations reçues
Salomé Ndikumana est l’une des bénéficiaires des formations de l’Afab. Elle a indiqué que grâce aux formations de cette association, les femmes membres ont déjà compris l’importance des métiers. Aussi, elle a ajouté qu’elles sont formées sur le comportement des entrepreneurs, c’est-à-dire l’attitude à prendre devant les clients. Grâce aux formations de cette association les femmes ont compris l’importance de payer des taxes. Mme Nsengiyumva interpelle tout un chacun de valoriser les métiers car sans métier, il est difficile d’atteindre le développement. Aussi, elle a interpellé les femmes de travailler en synergie afin d’échanger les expériences.
Fidès Ndereyimana