Le Vice-président de la république du Burundi, Prosper Bazombaza est rentré le mardi 3 décembre 2024, d’une mission qu’il vient d’effectuer en république unie de Tanzanie. Il a représenté le président de la république du Burundi au 24e Sommet des chefs d’Etat qui s’est déroulé à Arusha en Tanzanie.
«C’est sur l’instruction et en l’honneur du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye que j’ai participé au 24e Sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’EAC (Communauté est-africaine) et à la célébration du 25e anniversaire de la signature du traité mettant en place la communauté des Etats d’Afrique orientale. Nous avons assisté aux différentes manifestations qui étaient organisées. Le Burundi a présenté un très joli numéro surtout les tambourinaires où il y a un jeune burundais qui a été primé parce qu’il s’est distingué lors des dissertations qui ont été organisées au niveau de la Communauté », a indiqué le Vice-président.
Il a fait savoir qu’à côté de cette célébration, on a procédé aux travaux proprement dits dont la révision de deux articles. « Il s’agit des articles 132 et 137. L’article 132 consacrait que les cotisations de la communauté s’effectuent en dollars américains, mais sur l’analyse et la présentation faite par le Burundi dans le cadre de la plaidoirie, il a été constaté que plus de 90% des activités se mènent au niveau de la communauté. Il est alors un peu paradoxal qu’on soit contraint de cotiser en dollars américains, des devises difficiles à trouver dans les délais souhaités et donc, nous avons proposé à ce que chaque pays puisse faire des cotisations en sa monnaie locale et cet article a été retenu favorablement. Désormais, il est loisible à chaque pays de cotiser en sa monnaie locale pour qu’il y ait interchangeabilité entre les monnaies que nous utilisons au niveau de la Communauté. Quant à l’article 137, qui consacre l’utilisation de la langue anglaise comme langue de travail mais, il a été proposé qu’on ajoute deux autres langues dont le Français et le Kiswahili », a-t-il expliqué.
Deux processus actés
M. Bazombanza a conclu en disant qu’à la fin dudit Sommet, on a étudié la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est de la RDC (république démocratique du Congo). « Il y a eu donc deux processus qui ont été actés dont le processus de Luanda qui est sous la roulette de l’Union africaine et le processus de Nairobi qui est sous la roulette des pays membres de la Communauté est-africaine. Nous avons donc trouvé que ces deux processus sont complémentaires mais, qu’il n’est pas toujours aisé de les exécuter séparément. Nous avons donc décidé de les unifier en un seul processus qui sera exécuté sous la roulette de l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta », a-t-il conclu.
Olivier Nishirimbere