Le Burundi profitera d’un accès élargi à des formations diversifiées
«La plus value du partenariat burundo-serbe dans le domaine de l’éducation tient en plusieurs points, à la fois stratégiques, académiques et socio-économiques», a souligné Edouard Bizimana, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et de la coopération au développement, répondant aux questions des députés lors de la séance plénière. Quant à la mobilité de la main d’œuvre entre le Burundi et la Serbie, le ministre Bizimana a signifié que les modifications apportées aux lois en vigueur jusqu’au 1er février 2024 en Serbie ont mis en place un permis de séjour et de travail unique délivré comme acte unique dans la procédure d’emploi en Serbie.

Selon Edouard Bizimana, le partenariat dans le domaine de l’éducation appuie sur des racines datant de 1977, avec un Accord général dès 2019 accompagné d’une coopération active à travers le programme de bourses «The world in Serbia», un programme de bourses serbes pour les étudiants étrangers. Il a ajouté que le Burundi en profitera dans le domaine de l’éducation avec un accès élargie à des formations diversifiées, la montée en compétences techniques et scientifiques, renforcement de la coopération universitaire, etc.
Selon toujours le chef de la diplomatie burundaise, la coopération dans le domaine de l’éducation entre le Burundi et la Serbie porte en elle une innovation. Dans ce sens, le ministre Bizimana a évoqué les établissements des contacts entre les écoles primaires et secondaires des deux pays par l’intermédiaire des réseaux scolaires multilatéraux. En outre, cette innovation vient pour permettre à la coopération Sud-Sud et Nord-Sud d’embrasser les cycles primaires et secondaires. C’est aussi une ouverture à l’obtention des appuis multiformes pour les écoles de base et secondaire et d’échanger des expériences dans divers domaines.
Un permis de séjour et de travail unique a été mis en place
Pour ce qui est de la mobilité des personnes, le ministre en charge des Affaires étrangères a rappelé les raisons de l’Accord d’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques, officiels et de services et non les passeports ordinaires. Répondants aux questions de députés, Edouard Bizimana a fait savoir que l’exemption de visa pour les passeports ordinaires a été bloquée par le fait qu’il s’est observé une grande partie des Burundais transitant clandestinement vers l’Union européenne à travers la Serbie. Toutefois, il a signalé que la Serbie a mis en place un permis de sejour et de travail unique, délivré comme un acte unique dans la procédure d’emploi à l’étranger. Et d’ajouter qu’une visite au Service national serbe chargé de l’emploi est envisagée pour bientôt dans le but de négocier un accord permettant aux Burundais de se rendre en Serbie pour y travailler dans la légalité pour une durée déterminée.
Laurent Mpundunziza