
Les panelistes en train de discuter sur les défis et solutions sur l’environnement favorable à l’esprit entrepreneurial
Sous le thème « Les Africains sont-ils faits pour les affaires ? », le Centre pour le développement des entreprises dans les pays des Grands lacs (CDE), en collaboration avec l’Agence de développement du Burundi (ADB), a organisé la 1ère édition du Youth business forum, le mardi 22 novembre 2022. Le directeur général de l’ADB, Didas Ngendakumana, a informé que l’objectif dudit forum est de créer l’environnement favorable à la création d’emplois et des opportunités pour le Burundi et les communautés locales.
Le directeur général de l’ADB a signalé que la mondialisation est au cœur des débats politiques et économiques. Pour lui, le secteur privé doit constituer le moteur du processus de développement, et le fonctionnement de ce moteur sera stimulé par une intégration bien conduite dans le monde.
Le chômage des jeunes, a-t-il ajouté, est passé d’un simple défi à un véritable casse-tête. Il a ainsi expliqué que la tendance du forum est d’inciter les jeunes à créer les emplois car l’Etat ne pouvant plus embaucher tous les diplômés. A l’heure où nous sommes, a-t-il indiqué, le rôle des petites et moyennes entreprises et de la jeunesse dans les stratégies de développement économique n’est plus à démontrer tant sur le plan de leur aptitude à créer des emplois ou au niveau de leur flexibilité face aux changements et de leur création de valeur. Le gouvernement burundais, dit-il, ayant compris le rôle que cette jeunesse doit jouer, a instauré des politiques pour l’autonomisation.
L’environnement favorable enrichit l’esprit entrepreneurial
Le forum a réuni les participants des différents secteurs notamment les entrepreneurs, les chefs d’entreprises, les agences de régulation, etc. afin de revenir sur les défis mais également sur les pistes de solutions qui peuvent créer cet environnement favorable à la libre entreprise dans les communautés locales. C’est ainsi que les panelistes ont montré que dans la plupart des pays, il y a eu des défis pour que ce concept de libre entreprise puisse créer des opportunités pour les autres. Mais, pour eux, la solution a été créée, ces dernières années, en adoptant l’approche la plus mesurable possible à travers la liberté économique qui est un concept important pour la création de la libre entreprise, outil de mise en œuvre des plans de développement du pays. Ils ont également montré que l’entrepreneuriat soutenu par cet environnement favorable qui a une compréhension commune autour des miracles créés par la liberté économique peut aider les jeunes entrepreneurs à créer, à travailler, à grandir avec un impact mesurable dans l’avenir.
A cet effet, le directeur du CDE, Aimable Manirakiza a souligné que tant qu’il n’y a pas d’environnement favorable pour la création et la gestion de l’entreprise, il sera difficile de dire que, dans un pays, il y a l’esprit entrepreneurial.
M. Ngendakumana a indiqué que pour encourager les jeunes burundais à investir beaucoup dans l’entrepreneuriat, le code des investissements est en train d’être révisé pour leur permettre de pouvoir créer leurs entreprises en leur accordant des subventions et d’autres avantages, mais aussi de leur permettre de créer des entreprises avec un capital abordable.
Donathe Ndayisenga
Lauris Ndongozi(Stagiaire)