A l’occasion de la Journée internationale des volontaires célébrée le 5 décembre de chaque année depuis 1985, l’Association burundaise pour le bien-être familial (Abubef) a sorti, le mardi 5 décembre 2023, une déclaration y relative. Selon la représentante légale et présidente nationale de l’Abbef, Floride Ndakoraniwe, cette année, cette journée est célébrée sous le thème « Le volontariat pour la promotion des droits de la santé sexuelle et reproductive ».
Comme l’a précisé Mme Ndakoraniwe, la Journée internationale des volontaires, célébrée le 5 décembre de chaque année, depuis 1985 a comme objectif de promouvoir le rôle des volontaires de soutenir leurs actions et de reconnaitre leurs contributions au développement des organisations de la société civile mais aussi à celui du pays.
L’Abubef dispose aujourd’hui de 663 membres volontaires dans 9 provinces
Quant à la présidente nationale de l’Abubef, ladite association a également été créée par un noyau de 9 volontaires en 1991 et dispose aujourd’hui de 663 membres volontaires œuvrant dans 9 provinces et 7 antennes. Ces antennes se trouvent dans les provinces de Rumonge, Kayanza, Ngozi, Kirundo, Muyinga, Gitega et en mairie de Bujumbura. « Le volontariat constitue une des valeurs qui sous-tendent les interventions de l’Abubef » a-t-elle ajouté.
Floride Ndakoraniwe a informé que les volontaires de l’Abubef consacrent leur temps et compétences pour améliorer la santé sexuelle et reproductive afin d’assurer le bien-être des individus. « Ils contribuent à la promotion de la mission, de la vision et des valeurs de l’Abubef grâce à leurs propres expériences. Les volontaires appuient dans la prestation des soins à l’Abubef. Ils contribuent dans la sensibilisation des jeunes sur l’éducation à la santé et au bien-être des adolescents et jeunes », a-t-elle renchéri.
Disposer des informations nécessaires
La représentante légale de l’Abubef a précisé que ces droits en matière de reproduction reposent sur la reconnaissance du droit fondamental de tous les couples et les individus de décider librement et avec discernement du nombre d’enfants qu’ils désirent avoir, de l’espacement de leurs naissances, de disposer des informations nécessaires pour ce faire et du droit de tous d’accéder à la meilleure santé en matière de sexualité et de reproduction.
« Aujourd’hui, nous allons insister sur la gestion des grossesses non désirées. Il importe que les couples et les individus tiennent compte des besoins de leurs enfants actuels et à venir et de leurs responsabilités envers la société ». Selon les données fournies par le ministère de l’éducation nationale de l’année scolaire 2021-2022, 351 cas de grossesses non désirées ont été enregistrés dans les écoles fondamentales tandis que 668 cas ont été enregistrés au post fondamental, ce qui fait le total de 1 019 cas enregistrés.« D’après ces données, nous constatons que les grossesses non désirées contribuent à une croissance démographique atteignant aujourd’hui environ douze millions d’habitants sur la superficie de 27 834 km2. », a conclu Mme Ndakoraniwe.
Eliane Nduwimana