Le Premier ministre burundais, Gervais Ndirakobuca a reçu en audience, le mercredi 24 juillet 2024, différents visiteurs. Il s’agit de la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Burundi, Lisa Peterson; du chef de mission de l’OIM Burundi (Organisation internationale de la migration au Burundi), Emanuela Muscarà; du représentant résident du Pnud, Mathieu Ciowela ainsi que la représentante résidente de l’Unicef au Burundi, France Bégin.
Nous avons parlé du plan de partenariat entre le Burundi et les Etats-Unis d’Amérique et un peu sur les efforts que nous continuons de faire du côté des Etats-Unis d’Amérique, surtout dans le secteur de la santé, mais aussi les espoirs que nous avons pour le développement économique et les questions des réformes économiques pour encourager encore les investissements au Burundi», a laissé entendre la nouvelle Ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Burundi, au terme de sa première visite de courtoisie à la Primature. Mme Peterson a signalé que les échanges ont également porté sur «le rôle historique que le Burundi a joué pour le maintien de la paix en Somalie et en République centrafricaine».
Les questions de mobilité parmi les points développés
Le Premier ministre a ensuite reçu en audience le chef de mission de l’OIM Burundi, en visite de courtoisie. Ces deux personnalités ont échangé sur des questions de mobilité au pays notamment la lutte contre la traite des êtres humains, les soutiens que le gouvernement donne à la diaspora dans différents pays, les enjeux liés aux aléas climatiques et les réponses du gouvernement avec le soutien de l’OIM. Mme Muscarà a tenu à remercier le Premier ministre pour tous les soutiens du gouvernement dans des questions de mobilité, tout en réitérant l’engagement de l’OIM de continuer à soutenir le Burundi.
Echanger sur le programme du Pnud en cours d’exécution
L’autre personnalité reçue en audience par le chef du gouvernement est le représentant résident du Pnud au Burundi, M. Mathieu Ciowela. Au terme de l’audience, ce visiteur a fait savoir qu’il est venu lui faire le point sur l’état de mise en œuvre du programme du Pnud 2024-2027, un programme approuvé par le conseil d’administration du Pnud en septembre 2023. Depuis janvier, ledit programme est en opération. «Je suis donc venu lui faire part de ce qui a été déjà clôturé grâce à la collaboration que nous avons eu avec l’ensemble des services», a-t-il poursuivi.
Selon M. Ciowela, ce programme est en exécution avec trois piliers importants, tous alignés au Plan national de développement et en même temps à la Vision Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. Ces derniers sont notamment l’action de gouvernance au service de la croissance inclusive durable, de la diversification de l’économie et de la croissance économique ainsi que du changement climatique et de la gestion des ressources naturelles.
Dans la mise en œuvre de ce programme, a précisé M. Ciowela, il a été développé trois grands portefeuilles portant sur l’efficacité institutionnelle, la justice et l’Etat de droit et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes. «Il y a un autre volet pris à part, le portefeuille nature-climat-énergie qui tourne autour de la gestion des catastrophes, de l’environnement et du changement climatique. Au cours des échanges, nous avons également reçu les orientations du Premier ministre sur toutes les activités qui sont menées», a-t-il poursuivi.
Les questions liées à l’enfance au menu des entretiens
Ndirakobuca a aussi reçu la représentante résidente de l’Unicef au Burundi, France Bégin. Comme l’a signalé cette visiteuse après l’audience, leurs échanges ont porté sur les questions qui touchent à l’enfance surtout que l’Unicef travaille dans ce domaine. Mme Bégin est convaincue que la nutrition a un impact sur l’économie et le développement social. Pour ce faire, elle a souligné que le Burundi a une approche intéressante à la nutrition qui est multisectorielle impliquant les secteurs d’agriculture, de la santé, de la protection sociale, l’hygiène et l’assainissement qui ont, tous, un rôle à jouer en ce qui est de l’impact sur une meilleure nutrition pour les enfants. «L’entretien a donc porté sur ce travail au niveau multisectoriel qui est actuellement sous la Primature», a poursuivi Mme Bégin.
Claude Hakizimana