Le mercredi 16 février 2022, le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a procédé à la validation des études sectorielles d’atténuation des émissions anthropologiques des gaz à effets de serre. Selon le directeur général de l’OBPE (Office burundais pour la protection de l’environnement), Berchmans Hatungimana, le Burundi est déterminé à faire face au changement climatique.
M. Hatungimana a fait savoir que l’objectif est de valider les rapports sectoriels des émissions anthropologiques des gaz à effets de serre pour beaucoup des secteurs qui émettent ces gaz dans l’atmosphère. Les rapports produits concernent les secteurs agroforestiers, agriculture, déchet sans oublier le secteur de l’énergie et du transport.
M. Hatungimana a indiqué que cet atelier a été organisé pour accueillir les avis et considérations en vue d’enrichir les rapports. « Nous avons recruté des groupes par secteur pour faire la collecte et le traitement de ces données ». M. Hatungimana est revenu sur les actions déjà réalisées, en indiquant que le Burundi fait partie de la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques depuis le 7 avril 1997. « Cette convention a pour objectif de stabiliser les émissions anthropologiques de gaz à effets de serre dans l’atmosphère à un niveau qui empêche toute perturbation du système climatique ». Selon lui, il est important de s’évaluer et de faire une analyse rétrospective pour savoir où « nous en sommes » dans la réalisation de cet objectif.
Le Burundi doit rester vigilant
Même si notre pays n’est pas trop émetteur de ces gaz suite aux puits de carbone dans les forêts, le directeur général de l’OBPE a indiqué que le Burundi doit rester vigilant. « Le pays doit également vérifier que les études des différents secteurs dont l’énergie, l’industrie, l’agriculture, la forêt et la gestion des déchets reflètent la réalité nationale et répondent à l’objectif du Plan national de développement ».
Les participants à cet atelier ont été appelé à enrichir les études faites dans ces différents secteurs afin de les apprêter pour leur intégration en définitif dans le rapport biennal actualisé du Burundi « BUR 1».
Evelyne Niyonzima