Plus de 200 arbres ont été plantés dans les enceintes de l’école fondamentale de Musinzira I en commune urbaine et province de Gitega, le vendredi 4 février 2022. Cette activité a été organisée dans le but de soutenir l’engagement du gouvernement du Burundi à lutter contre les changements climatiques. Claude Bochu, ambassadeur de l’Union européenne au Burundi a insisté sur l’arbre dit « Cordio africana” (Umuvugangoma) une espèce en voie de disparition.
« Nous venons de planter des arbres fruitiers importants pour les élèves et des essences autochtones en voie de disparition car la province de Gitega est le royaume du Tambour, » a dit M.Bochu.
Selon ce diplomate européen, les arbres fruitiers contribuent à la protection de l’environnement et à la production des fruits que pourront consommer les élèves et d’autres personnes. Cinquante essences autochtones et cent cinquante arbres fruitiers ont été planteés dans les enceintes de cette école. Cette activité est inscrite dans la campagne de reboisement soutenue par le gouvernement. M.Bochu a remercié l’association villageoise d’entraide et de développement communautaire (Avedec) pour son implication dans la protection de l’environnement et la préservation de la nature, en organisant différentes campagnes de reboisement de la province de Gitega et d’autres endroits du territoire burundais.
Prendre avec soin ces arbres pour les générations futures
Le représentant du ministère ayant l’environnement dans ses attributions, conseiller Léonard Butoyi, a remercié l’ambassade de l’Union européenne pour avoir organisé ladite activité pour protection de l’environnement. Il a appelé les responsables et les élèves de l’école fondamentale de Musinzira I à prendre avec soin ces arbres et les essences autochtones en particulier. Ces derniers enseignent beaucoup sur l’Histoire du Burundi.
Quant au directeur de la forêt à l’Office burundais de la protection de l’environnement OBPE, Nestor Mburente, il a encouragé l’ambassadeur de continuer à contribuer à la plantation des arbres dans d’autres endroits et multiplier la plantation des essences autochtones en disparition. Ces plantes répondent à la protection de la terre cultivable mais aussi à la protection de la faune.
Appolinaire Ndikuriyo