Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, a organisé un atelier de formation de deux jours du 10 au 11 janvier 2022, à l’intention des cadres des ministères sur le processus de l’élaboration des stratégies sectorielles de communication, en appui au PND 2018-2027, au chef-lieu de la province de Gitega. Le but de cet atelier de formation est de permettre aux cadres des ministères et institutions de mieux maitriser la communication pour le développement.
Ledit atelier constitue une opportunité d’apprendre la mise en place des stratégies sectorielles au développement en appui au Plan national de développement (PND) 2018-2027 pour les différents ministères. Tels sont des propos du secrétaire permanent au ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias Anicet Niyonkuru lors de l’ouverture des activités.
Selon M. Niyonkuru, c’est une occasion qui permettra surtout à ceux qui ne sont pas familiers avec la communication pour le développement, d’avoir des outils qui leur faciliteront de changer leurs attitudes. De cette manière, ils seront capables d’influencer les lourdes tendances comportementales et culturelles des Burundais.
Selon M. Niyonkuru, de nombreux cadres de différents ministères, n’utilisent jamais la communication pour le développement alors qu’elle favorise la participation et le changement social grâce aux méthodes de la communication interpersonnelle, aux médias communautaires et aux technologies modernes de l’information.
Au cours de cet atelier, il a été remarqué que les cellules de communication de différents ministères et institutions n’ont pas de moyens financiers pour pouvoir exécuter correctement leurs tâches.
Après la formation, des recommandations ont été formulées à l’intention des décideurs. L’on a notamment suggéré une implication effective des différentes institutions à la communication pour le développement en appui au PND. Il faut aussi qu’il y ait une mise en place des structures de communication pour le développement dans toutes les infrastructures
Martin Karabagega