Le personnel de l’hôpital de district de Mutaho réuni dans une caisse sociale « Tubungabungane » a procédé le samedi 8 janvier 2022 à l’échangé des vœux du nouvel An. Après autoévaluation, les membres de ladite caisse ont octroyé des cartes d’assurance maladies (Cam) à plus de 30 familles vulnérables. Les bénéficiaires et l’administration de la commune se réjouissent de cette œuvre de charité.
L’hôpital de Mutaho est l’un des hôpitaux du district sanitaire de Mutaho. Il se situe en direction provinciale de la santé de Gitega. Selon le directeur de l’hôpital, Laurien Uwayo, le personnel a créé une caisse sociale sous son initiative. Cette dernière a pour objectif de s’entraider mutuellement, mais d’appuyer les personnes les plus vulnérables. Les membres de la caisse sociale « Tubungabungane », après leur autoévaluation, ont échangé de vœux du nouvel An 2022. Dans le même cadre, plus de 30 familles ont reçu des Cam afin de se faire soigner facilement.
Une apogée remarquable dans tous les domaines
Quant à l’administrateur de ladite circonscription, Melchiade Nihorimbere, l’hôpital de Mutaho connait des progrès remarquables dans tous les domaines. M. Nihorimbere a profité de l’occasion pour féliciter et encourager le médecin directeur de l’hôpital pour ses initiatives de développement de l’hôpital. « Je vous félicite pour votre initiative de création de la caisse sociale. Je pensais que cette dernière était pour votre propre intérêt, mais la population en profite. Je vous encourage d’aller de l’avant », a indiqué M. Nihorimbere en ajoutant que l’administration de la commune soutiendra certains projets de l’hôpital.
Les bénéficiaires se réjouissent de l’œuvre de charité que le personnel de l’hôpital de Mutaho a fait en faveur d’eux. Certains bénéficiaires avec lesquels nous nous sommes entretenus, ont manifesté leur joie. Ils ont indiqué qu’ils n’ont pas de mots à utiliser pour dire merci. Ils ont souligné qu’ils sont vulnérables. « Nous sommes vulnérables car nous n’avons pas de moyens pour nous faire soigner à 100%. Et notre état de santé ne nous permettait pas de nous développer car personne ne peut vaquer aux activités génératrices de revenus étant malade. Nous espérons que la vie familiale va changer, » se réjouissent les bénéficiaires.
Apollinaire Ndikuriyo