Le président de la République Evariste Ndayishimiye, accompagné de sa famille, s’est joint le dimanche 9 janvier 2022, aux chrétiens de la paroisse Kiganda dans l’archidiocèse de Bujumbura, à la messe du deuxième dimanche du Temps ordinaire selon le calendrier liturgique. L’évangile du jour concerne la célébration du baptême de Jésus-Christ par lequel les chrétiens sont invités à faire une méditation.
Le chef de l’Etat a manifesté sa joie d’être avec les chrétiens de ladite paroisse pour ce deuxième dimanche de l’année et il leur a souhaité les meilleurs vœux. « Continuons à remercier Dieu car il a manifesté son amour envers nous, et nous a offert un beau pays. Nous devons le sauvegarder », a-t-il souligné.
Le président Ndayishimiye a également appelé que cette année est dédiée à l’agriculture et c’est pour cette raison que « nous devons nous aimer les uns les autres et constituer une force pour un développement durable ».
Mettre en avant la prière
« Méditons sur notre baptême car Jésus, à travers son baptême, a voulu qu’on puisse le voir, et qu’il nous montre le bon chemin. Egalement, son baptême nous montre la soumission », d’après Claver Ndayiragije, le curé de la paroisse Kiganda dans son homélie.
Abbé Claver Ndayiragije s’est référé aux écritures se trouvant dans le livre de Saint-Luc 3, 15-16 et 21-22 où on parle du baptême de Jésus-Christ. Pour lui, le baptême va de paire avec la prière qui nous lie à Dieu. Ainsi, Dieu se manifeste surtout en priant. Dans tout ce que nous faisons, nous sommes invités à mettre en avant la prière, et c’est l’exemple de Jésus. Le baptême vient nous protéger de tout mal. C’est ainsi que nous devenons les enfants de Dieu, a conclu le curé de la paroisse Kiganda.
Après cette messe, la famille présidentielle a poursuivi sa tournée touristique à Kiganda, capitale royale du Burundi précolonial où fût signé le traité de Kiganda en 1903.
Yvette Irambona