Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, a organisé une rencontre de briefing et d’échanges avec le corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi, le jeudi 9 décembre 2021. Il a été une occasion de répondre aux différentes questions dont celle de la politique régionale du Burundi.
La nouvelle politique étrangère du Burundi met l’accent sur le bon voisinage avec tous les pays. Les Burundais n’ont pas de mauvais voisin. Tels sont les propos du ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro, lors du briefing et d’échanges avec le corps diplomatique et consulaire accrédités au Burundi le jeudi 9 décembre 2021.
Les relations entre le Burundi et le Rwanda, a dit M. Shingiro, étaient tendues entre 2015 et 2020. Mais pour le Burundi, un voisin est un voisin. Comme l’on ne choisit pas un père ou une mère, l’on ne choisit pas non plus son voisin. Nous sommes tenus d’observer des relations d’amitié et de coopération avec tous les voisins, a-t-il ajouté.
M. Shingiro a indiqué qu’il a lui-même brisé la glace en 2020 pour aller rencontrer le ministre rwandais des Affaires étrangères sur la frontière burundo-rwandaise pour commencer le dialogue en vue de la normalisation des relations avec ce pays frère. A New-York, les deux ministres se sont rencontrés pour échanger sur les voies et moyens de renfoncer davantage les relations entre les deux pays. Le Premier ministre rwandais a également visité le Burundi, a dit M. Shingiro, tous ceux-là sont des gestes qui ne trompent pas et qui montrent qu’il y a une volonté partagée de nos deux pays pour aller de l’avant ensemble.
Pour ce qui est d’autres pays, M. Shingiro a indiqué que le président de la République a effectué des visites dans différents pays en l’occurrence en Tanzanie, en RDC et en Ouganda. Le Burundi entretient des relations très nourries, sincères et fraternelles avec ces pays pour l’intérêt de nos peuples respectifs, a-t-il ajouté.
Martin Karabagega