La Fédération burundaise des luttes associées, a effectué des visites aux différents clubs de certaines provinces du Burundi depuis le lundi 1er novembre. Cette activité s’est effectuée dans le cadre du projet de développement du système sportif national, pour diagnostiquer les clubs de luttes. Aka Akesse Kouadio Vincent, expert international envoyé par la Fédération internationale des luttes associées a fait une observation, a donné des orientations ainsi que différentes recommandations.
Avec le financement de la Solidarité olympique et de l’United world Wrestling, le Comité national olympique en collaboration avec la Fédération burundaise des luttes associées, organise un diagnostic des clubs de luttes associées dans différentes provinces du Burundi, sous la supervision de l’expert de l’United World Wrestling, Aka Akesse Kouadio Vincent, du 1er au 7 novembre 2021.
Une visite qui encourage
C’était une allégresse chez les lutteurs et les entraîneurs de voir ces hauts responsables de la Fédération nationale avec un envoyé spécial de la Fédération internationale assister aux séances d’entraînement, tantôt sur le gazon, tantôt sur des vieux tapis. «Ces tapis présentent un certain avantage par rapport à la terre sèche », disent les lutteurs.
L’équipe de la Fédération burundaise des luttes associées et l’expert ont d’abord pris la Route nationale numéro sept (RN7). Le voyage les conduira en commune Songa dans la province de Bururi. Les lutteurs des clubs Calar et Jaguar étaient bien là, ensemble, en tenue de sport sur le terrain du Lycée Rumeza. Après une petite présentation de l’équipe, les entraînements ont commencé. Les entraîneurs devraient montrer comment ils conduisent les séances d’entraînement. Les lutteurs étaient, à leur tour, appelés à démontrer ce dont ils sont, jusque-là, capables. L’expert et les responsables de la fédération nationale observaient attentivement la démonstration. Après un certain temps, l’expert formulait les recommandations, posait certaines questions en rapport avec ce sport et faisait quelques démonstrations avant de donner des consignes et conseils, à la fois aux entraîneurs et aux lutteurs.
Après la visite à Songa, l’équipe s’est rendue en commune Matana dans la même province pour faire le diagnostic du club de cette localité. Après Matana, elle a pris la route vers Makamba. Le club Samuraï de Makamba, avec son entraîneur passe à l’action le soir, sur de vieux tapis, dans une petite salle au siège provincial des organismes onusiens. Cela a permis de trouver une infrastructure où conduire les séances d’entraînement. L’expert, sans s’en rendre compte, fait un mouvement avec la tête d’un signe d’appréciation. Il a fait une petite démonstration de quelques techniques de lutte.
Après le Sud, le centre-est avant l’Ouest
Après la province de Makamba, l’équipe s’est rendue en commune Gitaramuka dans la province de Karusi, pour visiter le club Buffalo. Là aussi, l’expert remarque que la lutte progresse, mais nécessite des perfectionnements. Au retour à Gitega, c’était l’occasion de diagnostiquer le club Tujijuke de Giheta, ainsi que Nderagakura et Victoire de la commune Gitega. Après, c’était le tour des clubs de l’Ouest du pays. L’expert combinait visite aux clubs et réunion de travail avec les responsables de la Fédération nationale pour arrêter les stratégies de développement de la lutte au Burundi. Ces visites sont suivies d’une formation à l’intention des anciens entraîneurs et aux nouveaux, pour renforcer le staff technique des clubs. Des séances de formation en arbitrage ont également été faites. Cette activité qui s’est organisée dans le cadre du développement de la structure locale en luttes, se fera en différentes séquences.
Alfred Nimbona