La Cogerco compte promouvoir l’association des cultures vivrières avec le coton dans les réserves cotonnières afin de contribuer à la sécurité alimentaire. C’est une activité qui doit se faire avec toute l’attention car si elle est mal conduite, il y a risque de perdre la production de la culture du coton. Cela a été dernièrement dit par le directeur général de la Compagnie de gérance de Coton (Cogerco), Gustave Majambere, lors de la présentation des préparatifs de l’année agricole 2021-2022.
Le directeur général de la Cogerco a indiqué que l’association des cultures vivrières avec le coton a commencé au cours de la campagne qui vient de s’écouler pour que chaque bouche ait à manger et chaque poche ait de l’argent, une vision du chef de l’Etat. En collaboration avec les cotonculteurs, ajoute-t-il, il y a moyen que les réserves qui étaient exclusivement destinées à la culture du coton puissent contribuer à la production des cultures vivrières afin que la Cogerco participe à la sécurité alimentaire du pays.
Ne pas étouffer le coton
Pour M. Majambere, c’est une activité qui doit se faire avec toute l’attention car si elle est mal conduite, il y a risque de perdre la production sur la culture du coton. C’est pourquoi, explique-t-il, il y a tout un parcours technique qui doit être observé. Pour arriver à cette production tant pour la culture du coton que pour les cultures vivrières, a-t-il fait savoir, le maïs, le soja et le haricot nain ont été choisis et essayés.
Pour ce qui est du maïs, mentionne le directeur général de la Cogerco, cette culture s’associe avec le coton quelques jours avant sa récolte. Mais les écartements pour le maïs doivent être bien respectés afin de ne pas étouffer le coton qui s’y plante à la phase de maturation du maïs. Dans ces conditions, poursuit M. Majambere, les plants de coton deviennent chétifs et ne pourront pas avoir des capsules pesants ou ne pas carrément en avoir. L’orateur dit qu’à côté du maïs, du haricot nain et du soja, la Cogerco peut voir comment les associer au coton. La Cogerco va réaliser cette mission en vue d’accroître la production vivrière et en même temps contribuer à la sécurité alimentaire et à la monétarisation du monde rural.
Ezéchiel Misigaro