Témoignages des jeunes entrepreneurs : Affronter les défis pour prospérer

La rencontre du chef de l’Etat avec les jeunes entrepreneurs en Mairie de Bujumbura le mardi 31 août 2021 a été marquée par les témoignages de jeunes entrepreneurs œuvrant dans différents secteurs. Ils conseillent aux jeunes ayant l’ambition d’entreprendre d’affronter les défis pour prospérer.  

Diplômé parmi les meilleurs de sa promotion en Angleterre, Gery Chris Ninahaza rentre pour servir son pays alors qu’il était promu à un bon poste à l’étranger. Il conseille aux jeunes burundais étudiant à l’étranger de ne pas céder aux tentations d’y rester pour trahir leur pays, le Burundi qui a tant investi en eux. Il reconnait que, c’est grâce au fait que l’autorité burundaise a ouvert les portes aux jeunes entrepreneurs nationaux que son entreprise de construction a pu gagner des grands marché comme celui de faire les études architecturales du temple du Seigneur à Gitega ou encore le suivi des travaux de l’immeuble de l’OBR à Kigobe. Il emploie environ mille personnes sur les chantiers en plus du personnel de trente employés de bureau. Il a également initié une usine de traitement de l’eau minérale, d’huile d’arachide et de jus. Il suggère aux jeunes de multiplier les secteurs d’intervention afin de soutenir le gouvernement responsable et laborieux dans son objectif d’augmenter la production et améliorer la vie de la population.

Il n’y a pas de travail à négliger

Lorette Tetero, œuvrant dans le domaine culturel : la musique et le décor, dit qu’il n’y a pas de travail à négliger. D’un travail de ménage offert par les parents, Lorette passe dans le jeu de théâtres avant de participer et remporté le concours  Primusic  qui  lui  permet de gagner 25 000 000 FBu. Ce capital lui a permis de démarrer les services de décor en plus de la production des chansons. Il y a également des jeunes œuvrant en coopérative. Le représentant de la coopérative Sangwe de Musaga, Jackson Nibitanga a indiqué que 96 jeunes de la  zone Musaga ont mis ensemble 2 000 000FBu pour se lancer dans un projet de  transport. La  coopérative  a démarré avec un bus  de location  et  en 2 ans et 5 mois d’existence , la   coopérative      a  2  bus   propres à elle, son  capital  actuel  est  évalué  à 45 000 000 FBu. Son nouveau projet est d’ouvrir une agence de transport Sangwe qui a besoin d’un crédit de 6 bus coasters remboursable en 5 ans.

Quelques solutions aux problèmes des entrepreneurs

Ces jeunes entrepreneurs ont révélé au chef de l’Etat que certains de leurs projets sont détournés par les grands investisseurs. D’autres problèmes évoqués par ces investisseurs sont notamment le manque de connaissances suffisantes notamment en ce qui concerne l’élaboration des projets bancables et le manque de capital. Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a promis de mettre en place un bureau chargé des plaintes des investisseurs. Pour parier au manque de connaissances, un centre de renforcement de capacités avec une capacité d’accueil de mille  personne est en cours de construction à Karusi, a tranquillisé le président Ndayishimiye. Il a souligné que le PAEJ (Programme d’autonomisation et de l’emploi des jeunes) a été mise en place pour faire face au défi de manque de financement. Le président de la République a demandé à tous les Burundais qui ont des projets de développement, où qu’ils soient de les envoyer au Burundi par le biais des technologies de l’information. 

Grâce-Divine Gahimbare