La situation socio-économique de la commune de Rwibaga est globalement bonne. Elle repose principalement sur les activités agro-pastorales et commerciales. En plus des cultures vivrières, une importance particulière est accordée aux cultures d’exportation, notamment le café et le thé. Cependant, le retard dans la distribution des engrais chimiques demeure l’un des principaux défis auxquels les agriculteurs de cette commune sont confrontés. C’est ce qui ressort de l’entretien accordé au journal Le Renouveau du Burundi par Patrice Ndekatubane, conseiller de l’administrateur chargé de la communication et des relations publiques de la commune de Rwibaga.

Patrice Ndekatubane fait savoir que l’économie de la commune Rwibaga est en général très bonne. « La population est à l’œuvre dans les domaine agropastoral et commercial », affirme-t-il. Il signale que dans la commune Rwibaga, on cultive différentes cultures vivrières à savoir les pommes de terre, le maïs, la patate douce, les maniocs, haricots, petits pois et le blé. « La commune Rwibaga s’est engagée à être le grenier du pays », précise-t-il. Néamoins le retard dans la distribution des engrais chimiques demeure l’un des principaux défis auxquels les agriculteurs de cette commune sont confrontés.
M. Ndekatubane ajoute qu’à côté de la culture des plantes vivrières, la commune Rwibaga connait aussi deux cultures d’exportation à savoir le café cultivé surtout dans sa partie de la région des Migwa, et le thé cultivé surtout dans sa partie de la région de Mugamba. « La promotion de ces cultures d’exportations sont dans les priorités de la commune », affirme-t-il. Il poursuit en disant que la commune a distribué des plants de caféier issus de ses pépinières de l’usine de Mutambu située sur la colline Nyangara. Il s’agit d’une mine à devises et une aubaine pour la commune. Il indique aussi que la population a répondu à l’appel du gouvernement pour la culture d’avocatier, une nouvelle plante d’exportation. Il signale que l’administration de la commune continue aussi la mobilisation de la population à l’élevage du petit bétail dans chaque ménage.
Mathias Ndayisenga, habitant de la commune Rwibaga met en avant l’engagement croissant des habitants qui, conscients des enjeux économiques, se regroupent et s’organisent pour intensifier la production de plantes d’exportation. Selon lui, cette dynamique s’inscrit dans une volonté collective de renforcer l’économie familiale en particulier et communale en général. « Nous sommes déterminés à cultiver des plantes destinées à l’exportation, car elles représentent une source précieuse de devises pour le pays », précise-t-il.
Etienne Nduwimana
