Sous le haut patronage du Premier ministre burundais Nestor Ntahontuye, le bureau du Premier ministre organise, le mardi 16 décembre 2025 à Bujumbura, un dialogue de haut niveau sur la nutrition et le développement du capital humain.

Dans son mot d’ouverture, le Premier ministre burundais, Nestor Ntahontuye, indique que la nutrition constitue un enjeu stratégique majeur pour le développement social économique durable. Elle dépasse la dimension sanitaire et influence la vie d’un individu, de la conception à l’âge adulte. M. Ntahontuye précise aussi qu’investir dans la nutrition, c’est investir dans le bien-être scolaire.
Conscient du rôle de la nutrition pour le développement du capital humain, le gouvernement du Burundi s’est fortement engagé à renforcer la sécurité alimentaire pour la population burundaise, afin de garantir au pays, un capital humain pour un développement socio-économique durable.
Dans le cadre de cet engagement, M. Ntahontuye précise que le gouvernement du Burundi considère la nutrition comme une priorité au sein du développement macro-économique, notamment la Vision du Burundi, un pays émergent en 2040 et pays développé en 2060.
Une mobilisation collective s’avère nécessaire
Quant à la coordinatrice du système des Nations unies au Burundi, Violet Kakyomya, elle annonce que la nutrition n’est pas seulement un indicateur de santé. Elle constitue un investissement stratégique qui détermine la productivité, la résilience et la croissance durable dans le pays.
Mme Kakyomya précise aussi qu’un enfant bien nourri devient un élève attentif, un jeune invantif devient un adulte productif. Mme Kakyomya indique que pour transformer directement la situation nutritionnelle, on a besoin d’une mobilisation collective. Les femmes jouent un rôle crucial en tant qu’innovatrices, productrices, agricoles et évoluantes du bien-être familial. Les jeunes porteurs d’idées nobles et de l’énergie créative ont la capacité de transformer le système alimentaire grâce à l’innovation et aux technologies.
Signalons que plusieurs hautes autorités, notamment le Premier ministre burundais, la ministre de la Santé publique, les députés et sénateurs, les représentants des corps diplomatiques et consulaires accrédités à Bujumbura, les représentants des confessions religieuses et autres, ont répondu présents dans ce dialogue.
Fidèle Hatangimana
