Sous le haut patronage du président de la République, Evariste Ndayishimiye, la Banque de la république du Burundi (BRB) a organisé, ce vendredi 20 août 2021, à Bujumbura, une conférence de haut niveau sous le thème « La problématique du développement au Burundi : transformer le potentiel inexploré en une croissance économique effective, soutenable et inclusive ».
« Notre objectif est d’assurer le bien-être de tout citoyen. Nous avons décidé de nous baser sur des piliers principaux dont la bonne gestion de la chose publique, la transformation de nos ressources naturelles et la jouissance des atouts dont regorge notre pays », indique le président burundais. Dans son discours, le président Evariste Ndayishimiye encourage les citoyens burundais à investir dans le secteur agricole, dans la transformation des ressources minières, dans le tourisme, dans le secteur des techniques de l’information et de la communication, etc. « Le Burundi est gâté sur la planète avec un sol très productif et un climat favorable à l’agriculture, en plus des minerais dont regorge notre sous-sol », affirme-t-il.
A ce sujet, le gouverneur de la BRB, Jean Ciza, quant à lui, dit que la question du développement préoccupe constamment les autorités, les concepteurs et les gestionnaires des politiques économiques.
Un bon moment de réveil
Le président du Burundi trouve qu’il est un bon moment de réveil et d’échange pour faire connaitre la réalité du développement au Burundi, ses défis et ses opportunités. « Le poids des opportunités peut être plus important que celui des défis ». Pour se rassurer de ces opportunités, renchérit le président Ndayishimiye, il suffit d’analyser la réalité du pays. Il trouve que c’est le moment d’échanger sur les voies et les moyens d’augmenter la production afin de booster l’économie burundaise ». Il revient à ce qu’il considère comme la clé du développement : la science, la conscience et le travail.
Il dit qu’il y a des lacunes en matière d’éducation du fait que l’enseignement n’est pas réellement technique et professionnel. « Nous devons analyser comment réformer notre système d’enseignement pour qu’on puisse sortir des jeunes ayant un savoir-faire ». En tant que représentant de la Nation au plus haut niveau, le président burundais tranquillise en annonçant que le gouvernement burundais est déjà sur le bon chemin.
Quant à l’expert en économie et professeur Léonce Ndikumana, il suggère la mise en place d’une superstructure de coordination des politiques de développement national pour gérer et accompagner la stratégie du gouvernement burundais.
Des efforts principaux orientés sur l’agriculture
Le président Evariste Ndayishimiye dit que son gouvernement a débuté une stratégie de développement par la mobilisation de tout le peuple burundais à travailler pour répondre à sa vision où chaque bouche doit avoir à manger et chaque poche de l’argent. « Nos efforts principaux sont orientés sur l’agriculture. En si peu de temps, nous sentons l’odeur de la réussite car avec l’année culturale passée nous avons pu enregistrer une surproduction pour certaines denrées alimentaires dont le maïs. Actuellement, nous nous attelons au travail pour avoir aussi la surproduction sur les cultures de tubercules et des céréales ».
Sur ce, le gouverneur de la BRB, dit que cette banque a introduit également, depuis 2009, de nouvelles mesures visant à soutenir la croissance économique. Le président Ndayishimiye promet que son gouvernement ne ménagera aucun effort pour accompagner les institutions personnalisées en ce qui est du développement de la mobilisation et de la canalisation efficace de toutes les ressources nécessaires.
Moïse Nkurunziza