Le 1er décembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée mondiale de lutte contre le sida. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé publique a organisé le 26 novembre 2025 un atelier médias pour annoncer au public les avancées significatives que le Burundi a déjà enregistré dans la lutte contre cette maladie. Au niveau national, elle va être célébrée dans la commune Mpanda de la province du bujumbura le 1er décembre 2025.

Dans son mot de circonstance, le secrétaire exécutif du conseil national de lutte contre le sida( CNLS), Jean Baptiste Nzorironkankuze fait savoir que le sida reste un problème de santé publique en général dans le monde entier et au Burundi en particulier puisque la séroprévalence reste élevée pour certaines catégories des populations ayant un comportement à plus haut risque. Il indique que le taux de séroprévalence au niveau national est de 0,9%.
Certaines catégories de la population présentent une séroprévalence du VIH élevé
Dr Nzorironkankuze précise que le taux de séroprévalence reste élevé chez certaines catégories de populations. Il s’agit notamment des jeunes de 15 à 24 ans, les enfants dont les mères sont séropositives, les consommateurs de drogues, les personnes à partenaires multiples, etc. Il a pour ce faire précisé que la célébration de ladite journée offre au Burundi une occasion d’éveiller la conscience de la population, des communautés, des partenaires au développement et des institutions gouvernementales que le VIH n’a pas encore disparu et qu’une synergie doit être promue pour freiner l’impact du VIH sur la vie des citoyens.
Il signale que la journée mondiale de lutte contre le Sida sera célébrée sous le thème: « Surmontons les défis, transformons la riposte au VIH/Sida ». Il souligne que ce thème invite tout en chacun à redéfinir la réponse dans un contexte des financements limités contre le VIH, susceptible de remettre en cause des décennies d’avancées.
Face à cette situation, Dr Nzorironkankuze interpelle tous les intervenants dans la lutte contre le sida de préserver les acquis pour mieux protéger les vies. Il ajoute qu’il est impératif de mettre en place des mécanismes de mobilisation des ressources domestiques.
Le délégué du représentant de l’OMS, Dr Mutenda Sheria Kaya précise fait savoir que les médias sont les meilleurs partenaires dans la lutte contre le sida. Pour ce faire, il les interpelle de contribuer dans la sensibilisation des partenaires afin qu’ils mobilisent les financements dans le secteur de lutte contre le sida.
Rose Mpekerimana
