Une place prioritaire à la prévention
Les grossesses non désirées entrainent des conséquences sur la société en général et les jeunes filles concernées en particulier. Parmi les conséquences énoncées par le chef de zone Kanyosha, Moïse Habonimana, les abandons scolaires viennent en premier lieu. Il souligne l’obligation qu’à l’Etat de donner une place prioritaire à la prévention de ce pleau. Cela ressort d’un entretien qu’il a accordé au journal « Le Renouveau du Burundi », le vendredi 3 octobre 2025.
M. Habonimana, a souligné que certaines jeunes filles sont rejetées par leurs propres familles après être tombées enceintes. Et lorsqu’elles tentent de reprendre le chemin de l’école, elles rencontrent des difficultés en conciliant les études avec les responsabilités de la maternité », a-t-il déploré. Il a ajouté que l’exclusion sociale et familiale pousse certains enfants nés de ces grossesses à grandir sans connaitre leurs pères, ce qui peut conduire à la délinquance. M. Habonimana attribue en grande partie cette situation à une quête effrénée de l’argent facile chez certaines jeunes filles, souvent influencées par leurs amies qui ne respectent pas les valeurs morales. Il appelle donc les jeunes filles à préserver leur dignité, considérée comme une des valeurs morales. Il insiste aussi sur la nécessité de se contenter de ce que l’on a, de s’investir dans des activités génératrices de revenus ou des formations pour garantir un avenir meilleur.
Rôle des parents pour lutter contre des grossesses non désirées
Consolate Ndoricimpa, a encouragé les parents à renforcer une communication ouverte et honnête de façon à l’adapter à l’âge de l’enfant ainsi que la création du climat de confiance pour que l’enfant puisse poser des questions sans peur d’être jugé ou puni. «Observez le comportement de l’enfant, y compris les personnes qu’il fréquente et sa manière de parler et surtout essayez de chercher des activités utiles pour l’occuper et l’empêcher de perdre son temps inutilement en fin de journée et surtout essayez de chercher des activités utiles pour l’occuper », a-t- elle assuré.
Elle a recommandé aux parents de discuter avec leurs enfants sur l’usage des non adaptés car on y trouve aussi des contenus non adaptés.
Ange Kanyange(Stagiaire)
