Les coopératives contribuent dans l’amélioration des revenus de leurs membres et de l’Etat. Elles sont parmi les piliers de développement qui concourent avec les autres secteurs dans l’atteinte du développement durable. Ce sont les propos du directeur général de l’Anacoop (Agence nationale de promotion et régulation des sociétés coopératives), Evrard Ndayikeje.

« Au Burundi, les coopératives contribuent dans l’amélioration des revenus des membres et de l’Etat. L’accès au crédit pour financer les projets de développement contribue à l’autonomisation des membres. Cela fait des coopérative, des piliers de développement », a indiqué M. Ndayikeje. Elles contribuent aussi au soutien des objectifs de développement de l’Etat et au renforcement de la communauté. Il souligne que les bénéfices résultant des activités des coopératives contribuent dans la réalisation d’autres activités d’intérêts sociaux entre autres la construction des écoles, des hôpitaux, etc.
M. Ndayikeje précise que les activités des coopératives permettent d’augmenter leurs capitaux et le chiffre d’affaires. En effet, l’augmentation du chiffre d’affaires permet aux membres, de financer et développer les projets d’investissement variés comme l’achat de bétail ou de terre, et ainsi améliore davantage, leur situation économique. Il a ajouté également qu’en augmentant la production, les coopératives soutiennent les objectifs de l’Etat dans le sens qu’elles contribuent à l’augmentation des impôts et taxes.
Création d’emploi
Le directeur général de l’Anacoop a souligné que les coopératives sont des entreprises d’embauche permettant la création d’emploi aux membres et non membres. Elles contribuent aussi à l’accroissement de la production agricole, de biens et services en quantité et en qualité. « Le monde rural se développe grâce à l’utilisation des nouvelles techniques en agriculture et élevage et à la mobilisation de toute la communauté aux activités d’intérêt économiques et sociales », a-t-il souligné.
Emmanuel Iteriteka de la coopérative des cultures des champignons en commune Ngozi affirme aussi que les coopératives contribuent dans la création d’emploi surtout chez les jeunes. « Grâce aux coopératives, les jeunes ont pu changer de mentalités. Avant, ils croyaient qu’après avoir terminé les études, ils vont bénéficier de l’emploi automatiquement. Mais, ces jours-ci, les jeunes créent leur propre emploi de l’Etat», a-t-il renchérit. Il souligne que dans les coopératives, les jeunes échangent leurs expériences. Pour notre interlocuteur, la lutte contre le chômage doit commencer dans les coopératives, afin d’atteindre les objectifs de développement. Il interpelle les jeunes à adhérer dans des coopératives, afin de créer leurs propres emplois et contribuer dans l’ atteinte de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060.
Fidès Ndereyimana