En collaboration avec le HCR Burundi (Haut-commissariat pour les réfugiés), le ministère en charge du développement communautaire a procédé, le mercredi 20 août 2025, à la distribution des kits abri aux rapatriés de la commune Ngozi en province de Butanyerera. L’aide était composé de tôle, clous et d’une somme d’argent destinée à la main d’œuvre des charpentiers. Au total, trente-huit familles ont bénéficié de cette aide. Ils sont appelés à ne pas vendre ces tôles, mais de les utiliser pour couvrir le toit de leurs maisons.

Chaque ménage a reçu vingt-quatre tôles, deux kilos de clous à tôles et une somme servant de main d’œuvre pour le charpentier. Au nom du ministre de tutelle, Jules Bagayimpunzi, chef d’antenne de la direction générale chargé du rapatriement, de la réinstallation et la réinsertion des rapatriés dans la région nord, a recommandé aux bénéficiaires, de les prendre en bon père de famille, ne pas les vendre mais plutôt, les utiliser pour couvrir la toiture de leurs maisons. Dans cette optique, a-t-il dit, ils bénéficieront également des portes et des fenêtres pour leurs maisons.
Pour lui, cette activité rentre dans le cadre d’appuyer les rapatriés, afin de leur permettre de vivre dans des maisons descentes mais également, les accompagner dans les activités du développement. Il a interpellé les bénéficiaires à s’investir dans des activités génératrice de revenus, à se regrouper davantage dans des coopératives et mobiliser ceux qui sont restés en exil, afin qu’ils puissent rentrer au bercail, car explique-t-il, chez soi est toujours chez soi. M. Bagayimpunzi leur appelle à apporter leur contribution pour développer le pays.
Ces bénéficiaires venaient de différentes localités dont dix, originaires de la zone Gashikanwa, quatorze de Nyamurenza, deux de Busiga, sept de Mwumba et cinq de la zone Ngozi. Ils remercient le gouvernement burundais pour son accompagnement depuis leur retour au le pays. Ils saluent également l’initiative de les accompagner jusqu’à avoir des maisons descentes. Ils remercient aussi l’entourage car, expliquent- ils, ils cohabitent pacifiquement et partagent les activités d’intérêt commun. Ils appellent les Burundais encore en exil, à ne pas prêter oreille aux rumeurs et aux messages qui ternissent l’image du pays, mais à rentrer dans le pays natal, car, ont-ils témoignés, la paix et la sécurité règnent dans tous les coins du pays.
Clovis Dusabe