La saison culturale C bat actuellement son plein dans la commune de Rutana. La province a mis à disposition des fertilisants naturels et chimiques. Jean Claude Ndayishimiye, agronome communal l’a révèle, le lundi 16 juin 2025 lors d’un entretien accordé au journal Le Renouveau du Burundi.

D’après Ndayishimiye, agronome communal, la combinaison des semences améliorées, engrais appropriés et disponibilité des pesticides constitue une base solide. Une bonne semence augure une bonne production, dit-il avant d’ajouter que les ravageurs sont minimes en saison C»
M. Ndayishimiye : affirme que la production de la saison culturale C sera satisfaisante en raison de l’adoption générale du fumier naturel, d’engrais chimiques et la bonne préparation des marais pour l’irrigation »
Marie Claire Ndaruhutse, une cultivatrice, a fait savoir qu’avant, la saison sèche était une pause. “Maintenant, la saison C nous permet de cultiver du manioc, du , légumes, patate douce, pommes de terre et même colocase», précise-t-elle.
Le défi majeur est celui de l’irrigation. Le manque d’eau à certaines collines limite l’irrigation domestique . Sans investissements dans des systèmes comme la motopompe ou l’irrigation goutte-à-goutte, les rendements restent vulnérables aux caprices météo, a indiqué M. Ndayishimiye.
D’après M.Ndayishimiye, la saison culturale C à Rutana présente un potentiel réjouissant. L’association de semences renforcées, d’engrais et du cadre technique pose les bases d’une récolte prometteuse. Toutefois, pour réaliser pleinement cet essor, il est essentiel de renforcer les systèmes d’irrigation à l’échelle domestique et collinaire, généraliser les initiatives d’approvisionnement participatif, via coopératives ou foires agricoles.
M. Ndayishimiye a conclu en disant que la saison C est aujourd’hui un important levier de sécurité alimentaire à Rutana, en transformant la période sèche en une opportunité de production. Si les entraves logistiques sont levées, les responsables administratifs et les pourront concrétiser le potentiel d’une agriculture plus productive et résiliente.
Mynka Careille Iriho