Récemment, sous divers prétextes, les Etats-Unis ont imposé des droits de douane « réciproques » et « universels » à tous leurs principaux partenaires commerciaux à travers le monde. Plus de cent quatre-vingt pays et régions sont concernés, y compris les économies les plus vulnérables et les pays les moins développés.
Cette mesure porte gravement atteinte aux droits et intérêts légitimes de tous les pays, viole gravement les règles de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), endommage gravement le système commercial multilatéral fondé sur des règles et perturbe gravement l’ordre économique mondial. Il s’agit là d’un acte typique d’unilatéralisme, de protectionnisme et d’intimidation économique. Le gouvernement chinois s’y oppose fermement et a déjà pris des contre-mesures nécessaires.
Les effets négatifs de cette mesure sur le développement économique mondial apparaissent progressivement. Le Fonds monétaire international (FMI) estime que la nouvelle politique douanière des États-Unis entraînera une baisse des investissements et des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement, exposant l’économie mondiale à des risques de récession. On prévoit une réduction de 0,8 % de la production économique mondiale en 2025 et de 1,3 % en 2026.
Des conséquences négatives sur la réalisation des objectifs de développement durable
De plus, la Banque mondiale avertit que si les Etats-Unis imposent des droits de douane de 10 % et que les partenaires commerciaux ripostent, la croissance économique mondiale en 2025 pourrait chuter de 0,3 %. Le porte-parole du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unie (Onu), M. Dujarric, a averti que la guerre commerciale aurait des conséquences négatives sur la réalisation des objectifs de développement durable, affectant particulièrement les pays les plus vulnérables, qui sont les moins équipés pour faire face à la situation actuelle.

Comme l’a souligné le président chinois, Xi Jinping, l’océan de l’économie mondiale ne se réduira pas à de petits lacs isolés. Quelles que soient les vagues de l’unilatéralisme et du protectionnisme, l’ouverture et la coopération restent la tendance historique, et les avantages mutuels et les résultats gagnant-gagnant sont les aspirations des gens. Face à la faiblesse de la reprise économique mondiale et à une incertitude croissante, les pays du Sud global doivent renforcer leur coopération à travers des mécanismes multilatéraux, défendre conjointement leur droit au développement, préserver fermement le régime commercial multilatéral et promouvoir un ordre économique international plus ouvert, inclusif et équitable, ainsi qu’un système de gouvernance mondiale plus juste.
En tant que pays en développement responsable, la Chine poursuivra sa politique d’ouverture de haut niveau, favorisera la libéralisation et la facilitation du commerce et des investissements, construira un environnement économique international amical, et établira des relations économiques plus étroites et mutuellement bénéfiques avec tous les pays, apportant ainsi un ancre et un havre à l’économie mondiale.
Projets entre la Chine et le Burundi
Au cours du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine en septembre 2024, la Chine s’est engagé à élargir unilatéralement l’accès à son marché et à accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% aux pays les moins développés ayant des relations diplomatiques avec elle, y compris trente-trois pays africains, partageant ainsi ses opportunités de développement avec les pays africains comme le Burundi.
Depuis lors, plusieurs projets entre la Chine et le Burundi ont enregistré des avancées notables : les travaux du projet de l’aéroport international Melchior Ndadaye avancent bien, le projet du nouveau bâtiment du ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement est en phase d’appel d’offres. Dans le cadre du « Fonds pour le Développement mondial et de la coopération Sud-Sud », le tout premier projet d’« aide alimentaire aux écoles à cantine scolaire au Burundi », en collaboration avec le Programme alimentaire mondiale (PAM) au Burundi, s’est récemment achevé avec succès.
Ces projets précités illustrent la politique chinoise envers l’Afrique, basée sur la sincérité, l’amitié, la solidarité et les bénéfices mutuels. Force est de constater que la Chine et le Burundi se lient par un « partenariat stratégique global », se distinguant par une amitié traditionnelle constante. Quelle que soit l’évolution de la situation internationale, la Chine renforcera sa coordination et élargira ses coopérations avec le Burundi, dans un esprit de respect mutuel et de soutien réciproque, en mettant toujours en priorité l’intérêt fondamental des deux peuples et le développement à long terme des deux pays, afin de relever ensemble divers défis. Ambassade de Chine au Burundi