Les présumés auteurs seront traduits devant les juridictions compétentes
Le ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a, à travers son porte-parole, Pierre Nkurikiye, montré cinq personnes de nationalité congolaise et un Burundais, trempées dans les magouilles d’escroquerie, le mardi 2 avril 2025. Selon Pierre Nkurikiye, ces dernières ont tenté des faits ternissant l’image du pays et portant atteinte à la sécurité intérieure du pays.

«Par voix des réseaux sociaux (whatsapp) vous avez ou vous aurez entendu des messages vocaux, disant que des Congolais ont étaient enlevées sur le sol burundais, en date du 24 et 25 mars 2025. Ces informations été fausses car, après les enquêtes de la Police burundaise, les personnes derrière ces actes ont simulé des enlèvements, certaines d’entre elles après avoir escroqué leurs parents», a indiqué le porte-parole de la police burundaise. M. Nkurikiye a ainsi indiqué que quatre congolais réfugiés, dont trois dans le camp de Kavumu à Cankuzo et un autre réfugié urbain en mairie de Bujumbura au Burundi depuis 2016, 2017, 2019, ont orchestré des magouilles d’escroquerie. Ces dernièrs sont complices d’un réfugié, leur camarade, qui était venu à Bujumbura s’approvisionner en poissons pour le compte de sa mère. Avec une somme de 2.600.000 FBu que sa mère lui avait donné, il n’a acheté que les poissons d’une valeur avoisinant 500.000 FBu selon M. Nkurikiye. Et d’ajouter que le reste a servi à des paris sportifs qui ne lui ont rien donné. Pour tenter encore d’escroquer sa mère avec la même cause, selon Nkurikiye, ce dernier, après avoir gaspiller tout l’argent dans les paris, il a voulu chercher un alibi et a orchestré son enlèvement avec l’aide de ses collaborateurs. Pierre Nkurikiye a signalé que l’un des quatre personnes a fait circuler des messages vocaux sur les réseaux sociaux, ternissant l’image du pays, racontant que les réfugiés congolais subissent des enlèvements et atteintes à leurs droits. Il a ainsi saisi l’occasion pour démentir de telles accusations contre le Burundi, qui, depuis plusieurs années, n’a jamais fermé ses portes pour qui que ce soit, surtout les Congolais.
De tels actes ternissent l’image du pays
M. Nkurikiye a également indiqué qu’en date du 25 mars 2025, une photo d’un jeune congolais à terre, subissant l’agression d’assassinat a fait le buzz sur les réseaux sociaux, accompagnée d’un message vocal demandant de rançon au père du jeune. Selon lui, ce jeune congolais, étudiant de l’Université espoir d’Afrique de Bujumbura a, en complicité avec un burundais, simulé son enlèvement pour escroquer son père. Ce dernier a indiqué, après l’interrogatoire de la Police que, son père est riche, mais qu’il ne lui donne pas suffisamment de moyens. Par ailleurs, le porte-parole de la Police Burundaise a indiqué que ce jeune avait, par l’intermédiaire de son complice, demandé une rançon de dix mille dollars américains pour être libéré et son père avait déjà envoyé cinq cent dollars américains selon toujours Nkurikiye.
Toutefois, Pierre Nkurikiye a saisi l’occasion pour informer que toutes ces gens ont été appréhendées et qu’un dossier pour leurs crimes est ouvert pour répondre de leurs actes devant la justice. Il a ainsi interpellé les Burundais à se méfier des messages qui circulent sur les réseaux sociaux sans véracité des sources habilitées et à rester vigilants à tout ce qui peut nuire à la sécurité et ternir l’image du pays. Et de rappeler que le Burundi a toujours laissé ses portes ouvertes à tous ceux qui veulent entrer, surtout les réfugiés et étudiants congolais. Et d’ajouter qu’au Burundi, les droits de la personne humaine sont respectés et que de tels actes ne viennent que pour ternir la belle image du pays.
Laurent Mpundunziza