La musique burundaise constitue une des richesses culturelles du pays car, à travers la musique, on informe, transforme, conseille, oriente, et éduque. Et avec la Vision du gouvernement du pays souhaitant un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, la part des artistes est indispensable. Cela ressort d’un entretien que les artistes Clémentine Muhoza et Juvent Irakoze, ont accordé au journal Le Renouveau du Burundi, le mercredi 26 février 2025.

Clémentine Muhoza a fait savoir que comme la Vision est le Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, la musique est utilisée pour véhiculer des messages en initiant des changements sans oublierla sensibilisation à d’autres jeunes. « Nous les artistes, la musique nous aide à subvenir à nos besoins à ceux de nos familles. C’est pourquoi nous sommes aussi concernés par la Vision nationale. Pour atteindre cet objectif, nous devons tous y travailler sans relâche », a indiqué Juvent Irakoze.
Toutefois, les deux artistes demandent au gouvernement du Burundi de reconnaître leurs efforts et protéger leurs œuvres. Ils ont précisé que la musique burundaise contribue à la valorisation de la diversité culturelle.
Manquer d’infrastructures, un des défis
Clémentine Muhoza et Juvent Irakoze déplorent que le métier d’artiste fait face à quelques défis notamment l’accès limité aux infrastructures.
«Nous avons un problème d’absence de studios d’enregistrement professionnels et d’autres infrastructures musicales qui peuvent rendre la production d’une musique de qualité plus compliquée. Le manque de lieux adéquats de performance limite les opportunités de se produire en direct. Nous avons le problème du manque de financement qui fait qu’on a des difficultés pour produire, promouvoir et distribuer notre musique, c’est pourquoi nous demandons un appui de la part de l’État », ont – ils insisté.
Nous avons essayé de joindre le Directeur ayant la culture dans ses attributions pour qu’il donne son point de vue mais en vain, on continue de le contacter.
Mynka Careille Iriho (Stagiaire)