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M. Shingiro a indiqué aux élus du peuple que ces deux accords visent les priorités des objectifs de développement durable. (Photo: Fidès Ndereyimana)
Les députés se sont réunis en séance plénière le jeudi 20 février 2025, pour analyser et adopter deux projets de loi. Le premier est le projet de lois portant ratification par la république du Burundi de l’accord général de coopération entre la république de Zambie et la république du Burundi, signé le 14 juin 2024 à Lusaka en Zambie. Le 2e est le projet de loi portant ratification par la république du Burundi de l’accord-cadre de coopération entre les républiques de Tchad et du Burundi, signé le 19 juillet 2024 à Accra au Ghana. Ces deux projets s’inscrivent dans le cadre de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir la prospérité.
Le ministre en charge de la coopération au développement, Albert Shingiro a fait savoir que ces deux accords interviennent dans un contexte où l’Union africaine encourage les pays membres à renforcer les relations bilatérales et à promouvoir une Afrique plus unie et prospère. Ils visent aussi les priorités définies dans le cadre des Nations unies par les ODD (objectifs de développement durable) de l’agenda 2030 en mettant l’accent particulier sur les principes et objectifs de l’agenda 2063 de l’Union africaine.
Pour l’accord général de coopération entre le Burundi et la Zambie, l’article III de cet accord stipule que ce dernier couvre la coopération dans plusieurs domaines entre autre les domaines politique, économique, scientifique agricole, transport etc. Pour ce, les parlementaires ont voulu savoir les activités prioritaires que le gouvernement du Burundi va privilégier. Le ministre Shingiro a signalé que dans le secteur agricole, le gouvernement du Burundi va privilégier l’échange des expériences dans la conservation des produits agricoles, de l’irrigation, l’exploitation du vaste potentiel foncier de deux nations pour produire suffisamment de nourriture pour leur population. Dans le domaine économique, ces deux pays vont coopérer en matière des importations et exportations des produits agricoles et industriels ou tout autre produit d’intérêt partagé. Ils vont aussi privilégier les investissements à travers les agences de développement de ces deux pays. Dans le domaine scientifique, il y aura l’échange du personnel académique et des chercheurs à travers les universités de ces deux pays.
Chacun cherche à exploiter cet accord en fonction de ses intérêts
Concernant l’accord-cadre entre le Burundi et le Tchad, les parlementaires ont voulu savoir en quoi le Tchad est excellent pour que le Burundi en profite. M. Shingiro a répondu que c’est un accord bilatéral où chacun des parties cherche à exploiter cet accord en fonction des intérêts de son pays. Il a rappelé que cet accord-cadre avec le Tchad définit les domaines phares de coopération, il revient aux concernés de signer des protocoles d’accord de coopération dans les domaines spécifiques identifiés en commun accord selon les intérêts de deux parties. Il a ajouté que les priorités à développer pourraient inclure entre autre des projets de formation et de transfert de technologie dans le domaine de l’énergie, des mines, etc.
Après l’analyse de ces deux accords, les parlementaires ont adopté à l’unanimité le projet de loi portant ratification par la république du Burundi de l’accord général de coopération entre le Burundi et la Zambie et à 99,07% le projet de loi portant ratification par la république du Burundi, l’accord-cadre de coopération entre le Burundi et le Tchad.
Fidès Ndereyimana