Un espoir pour une meilleure production
Certains jeunes burundais ont déjà compris qu’ils doivent se tourner vers les cultures industrielles pour que le pays atteigne sa Vision de développement. C’est le cas de Gérard Kaboneka, un jeune cultivateur d’avocats dans les zones de Rugazi et Bugenyuzi en commune Bugenyuzi de la province de Karusi. Il affirme qu’il compte encaisser une somme avoisinant douze millions de francs burundais pour sa première récolte dont il a espoir à une meilleure récolté. Il l’a indiqué le dimanche 16 février 2025 depuis Bugenyuzi.
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M. Kaboneka fait savoir que dans les pays en voie de développement comme le Burundi, l’agriculture constitue un pilier incontournable pour accélérer la croissance économique. Tous les jeunes diplômés ne pouvant plus tous accéder au travail de bureau, cet entrepreneur estime que les jeunes burundais devraient changer de mentalité pour se doter de la liberté financière. C’est ainsi qu’il a jugé bon de prêcher par l’exemple. Il indique que le début ne lui a pas été pourtant facile, car il a fallu qu’il travaille jour et nuit pour décrocher son capital de démarrage de deux millions de francs burundais. C’est ainsi qu’il a débuté son projet de culture d’avocats en 2022. Son courage et sa détermination lui ont permis de réaliser son projet sur une superficie d’environ deux hectares dans le but d’accroître sa production. Ce jeune entrepreneur souligne qu’il effectue incessamment des recherches relatives à cette culture dans le souci d’améliorer toujours la qualité de sa production. Une telle initiative est en train, selon lui, de manifester ses fruits. En effet, justifie-t-il, tenant compte de la bonne évolution de ce champ d’avocats, ce jeune entrepreneur espère que lors de sa première récolte, sa production pourra lui permettre d’encaisser une somme de onze millions cinq cent mille de francs burundais. Et d’ajouter que cela lui permettra d’étendre davantage son projet pour ensuite songer aux exportations vers le reste du monde.
Insuffisance de certains fertilisants, un des défis
M. Kaboneka laisse entendre qu’il souhaiterait étendre davantage son projet pour maximiser sa production. Cela lui permettrait de promouvoir ses exportations pour faire entrer suffisamment les devises dans le pays. Pourtant, il souligne que certains défis freinent sa vision. Parmi ceux-ci, il cite notamment l’insuffisance du capital, le manque de terrains, l’insuffisance de certains fertilisants agricoles et bien d’autres. A cet effet, il invite l’Etat à lui donner un terrain suffisant pour mieux réaliser son projet.
Tharcisse Sibonkomezi