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La VNR est engagée à promouvoir la réconciliation et la cohésion sociale. (Photo Amédée Habimana)
Après 26 ans d’existence, la congrégation Vie nouvelle pour la réconciliation (VNR), co-fondée par Sœur Godelieve Miburo et Monseigneur Simon Ntamwana, archevêque émérite de Gitega, continue d’assister les orphelins et les veuves au Burundi. À travers ses trois centres situés dans les communes Makebuko et Gitega, en province de Gitega, ainsi qu’à Bwambarangwe, en province de Kirundo, la VNR offre un cadre d’accueil et d’accompagnement aux enfants vulnérables.
La Sœur Godéliève Miburo le dit sans ambages. La mission de la VNR est d’assurer aux orphelins un encadrement familial en collaboration avec leurs mères veuves. Que ce soient les enfants hébergés dans les centres ou ceux assistés au sein de leurs familles, ils bénéficient d’une prise en charge complète : alimentation, soins médicaux, habillement et scolarité. À ce jour, plus de 12 500 enfants ont déjà été assistés par la congrégation.
Toutefois, les défis restent nombreux. Sœur Miburo souligne que les enfants admis dans ces centres arrivent souvent avec divers problèmes, notamment des troubles psychologiques et physiques. Parmi les cas les plus préoccupants, elle cite les enfants abandonnés dans les rues par leurs mères après la naissance. Face à ces situations, la VNR met en place un accompagnement psychosocial afin d’aider ces enfants à se reconstruire et à s’intégrer dans la société.
La VNR, se consacre à l’accueil et à l’accompagnement des orphelins et des veuves au Burundi. À travers ses orphelinats Kezakimana, la VNR vise à offrir un cadre de vie stable et un avenir prometteur aux enfants vulnérables.
Sœur Miburo parle entre autres des missions de l’orphelinat, la prise en charge complète des orphelins, incluant nourriture, soins médicaux, habillement et scolarisation. Ainsi, a-t-elle dit, la VNR a entre autres mission de favoriser l’insertion sociale et l’éducation des enfants grâce à un encadrement individualisé, soutenir les mères veuves en leur apportant une assistance matérielle et psychologique pour qu’elles puissent élever leurs enfants dans de meilleures conditions. Outre ces missions, poursuit sœur Miburo, la VNR s’engage à promouvoir la réconciliation et la cohésion sociale en intégrant des enfants issus de différentes communautés.
Sœur Godéliève Miburo lance un appel aux âmes charitables pour soutenir cette noble mission, convaincue que chaque enfant mérite une chance de grandir dans la dignité et l’amour.
Amédée Habimana