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Selon M. Ndirakobuca, lors des assises, des mesures ont été prises pour la restauration de la paix et de la stabilité à l'est de la RDC.
Le conflit armé à l’Est de la RDC perturbe la sécurité régionale
Le Premier ministre de la république du Burundi, Gervais Ndirakobuca est rentré, le lundi 10 février 2025, d’une mission de travail effectuée en république unie de Tanzanie, du jeudi 6 au 10 février 2025. Il a représenté le chef de l’Etat au Sommet conjoint des chefs d’Etat et de gouvernements de la Sadc (Communauté de développement d’Afrique australe) et de l’EAC (Communauté d’Afrique de l’Est). Au calendrier des activités, les chefs d’Etat et de Gouvernements ont échangé sur la situation sécuritaire à l’Est de la RDC pour y trouver des solutions nécessaires.
«Nous avons échangé sur la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la RDC afin de trouver des solutions nécessaires pour le rétablissement de la paix et la sécurité», a indiqué le chef du gouvernement burundais. Et d’ajouter qu’il a montré aux chefs d’Etat et de gouvernements des deux Communautés que l’insécurité qui prévaut en RDC perturbe la sécurité régionale y compris le Burundi surtout avec la présence du groupe terroriste Red tabara présent dans cette région.
Cependant, le Premier ministre, Gervais Ndirakobuca a poursuivi de dire que lors de ces assises des mesures ont été prises pour la restauration la paix et de la stabilité à l’Est de la RDC. Parmi les mesures prises, le chef du gouvernement burundais a cité notamment l’arrêt immédiat des hostilités pour pouvoir faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et l’évacuation des blessés et des morts.
Les troupes non invitées sur le sol congolais par la RDC doivent retourner chez elles
Le Sommet conjoint a également conclu que les troupes rwandaises, soutenant le M23 n’ont pas raison d’être sur le sol congolais d’où elles doivent retourner chez elles. Il en est de même pour les autres troupes étrangères sur le sol congolais qui n’ont pas été invités par le gouvernement congolais, ils doivent quitter le pays. Un cessez-le-feu sans conditions, l’appui en aide humanitaire aux victimes des hostilités, le rapatriement des blessés, etc.
Il a été également convenu d’instaurer la protection de l’aéroport de Goma et les environs, les routes de la ville de Goma et l’ouverture de l’aéroport et du lac Kivu pour faciliter les déplacements. La reprise du dialogue dans le cadre du processus de Nairobi et le protocole de Luanda dans l’immédiat a été abordée et les présidents des deux Communautés ont été demandés de chercher des médiateurs.
Laurent Mpundunziza