Une production d’une tonne d’or est attendue dès l’année 2026 sur le site de Masaka I en commune Butihinda de la province de Muyinga. Ce sont les propos des experts de la Soteb (Société de traitement des terriles d’or au Burundi), lors de la visite effectuée par le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, sur les sites d’exploitation mécanisée de l’or en province de Muyinga et celles d’orpailleurs des provinces de Ruyigi et Cankuzo, le mardi 7 janvier 2025.
Au cours de la visite s’inscrivant dans la logique de s’enquérir de l’état des lieux des sites d’exploitation minière surtout les sites aurifères des différentes provinces, le président Ndayishimiye a prodigué des conseils aux coopératives exploitant ces sites.
Au cours de leurs interventions, les experts du site Masaka I ont expliqué au chef de l’Etat que la société Soteb a reçu un permis d’exploitation de l’or sur un rayon de 42km couvrant certaines localités des communes Butihinda et Gasorwe dans la province de Muyinga. Et la production attendue est d’une tonne, dès l’année 2026, avec l’achèvement de l’installation des équipements modernes d’exploitation mécanisée des gisements aurifères. Pour le périmètre attribué à cette société, ces experts ont révélé au chef de l’Etat que les recherches montrent un minimum de trente tonnes de gisement d’or.
Les mines appartiennent
au pays
Que ce soit à l’endroit de la coopérative Elohim exploitant le site « Migege » en commune et province de Ruyigi, la coopérative « Mahango terimbere» exploitant le site « Mahango» en commune et province de Cankuzo ainsi qu’à l’endroit de la Soteb, le président Ndayishimiye leur a signifié que le Burundi attend d’elles une production bien déclarée pour que le pays tire pleinement profit de ses richesses minières afin de relever l’économie nationale. M. Ndayishimiye a mis en garde quiconque exploite des terrains sans rien déclarer ou le fait de façon biaisée, car, les mines appartiennent au pays. Et de surcroît, un terrain qui n’a pas de production aurifère alors qu’il a été cédé pour cette activité devra être remis à l’état initial pour servir à l’agriculture.
Amédée Habimana