Le Burundi a inauguré dans la matinée du samedi 14 décembre 2024, le consulat général du Burundi sise dans la province de Kigoma en Tanzanie. Cette infrastructure montre à quel degré les relations bilatérales entre le Burundi et la Tanzanie sont solides comme l’a indiqué Ferdinand Bashikako, secrétaire permanent au sein du ministère en charge des affaires étrangères.
Après la coupure du ruban, le consul général du Burundi à Kigoma, Jérémie Kekenwa a fait visiter cette infrastructure qui est constituée de deux édifices dont l’un est à usage administratif (bureaux) et l’autre servant de maison d’habitation. Après cette visite guidée, le secrétaire permanent du ministère en charge des affaires étrangères a apposé sa signature dans le livre d’or.
Le consul général a réitéré ses sincères remerciements au gouvernement de la république du Burundi qui a financièrement sponsorisé la construction de cet immeuble d’intérêt public. Il n’a pas oublié de remercier la Fondation Pax Burundi, une organisation à but lucratif œuvrant dans le domaine du sport, pour sa contribution à la construction de cette infrastructure.
Les représentants de la république démocratique du Congo et de la Tanzanie ont félicité le Burundi pour le pas franchi et ont indiqué que leurs pays respectifs vont continuer à entretenir de bonnes relations diplomatiques avec le Burundi.
D’autres infrastructures seront érigées
Ferdinand Bashikako a fait savoir qu’à part ce consulats qui vient d’être inauguré à Kigoma, d’autres consuls à Addis Abeba et ailleurs sont en cours de construction bien sûr pour atteindre la Vision 2040-2060. « En tout cas, nous ne doutons pas que dans les années à venir, nous n’aurons plus à louer les bureaux abritant l’ambassade du Burundi. Nous voulons atteindre la Vision du pays et nous devons mettre en place des infrastructures publiques qui collent avec cette Vision », a-t-il indiqué.
Dans le domaine des migrations, le consul général, a indiqué qu’il y a des jeunes burundais qui se déplacent vers la province de Kigoma et y passent plusieurs jours voire des années sans documents valables. Raison pour laquelle il arrive des fois où ils sont arrêtés et incarcérés. Par rapport à ce défi, M. Kekenwa a fait savoir que les dialogue entre le Burundi et le Tanzanie est en cours pour que la circulation des personnes et des biens puissent se renormaliser.
Olivier Nishirimbere