Le ministère de l’Hydraulique, de l’énergie et des mines en collaboration avec le Fonds des nations unies pour l’enfance, a organisé le jeudi 12 décembre 2024, à Bujumbura, un atelier de réflexions sur la problématique des conditions d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base en milieu rural. Le directeur général de l’AHAMR (Agence burundaise de l’hydraulique de l’assainissement en milieu rural) a précisé que cet atelier a pour objectif de pouvoir donner des orientations politiques pour gérer et développer le secteur de l’eau et de l’assainissement de base au Burundi.
Dans son discours d’ouverture, Nestor Niyonzima, directeur général de AHAMR, fait savoir que ledit atelier a été organisé dans le cadre d’améliorer les conditions d’accès aux services (eau potable, hygiène et assainissement de base) durables et de qualité en faveur des communautés les plus nécessaires afin de donner des orientations politiques pour gérer et développer le secteur de l’eau pour contribuer à l’atteinte de la Vision du gouvernement burundais, pays émergent en 2040 et développé en 2060. M. Niyonzima a indiqué que la question d’eau et d’assainissement est d’actualité et est une priorité des priorités pour le gouvernement burundais dans sa vision pour un développement et inclusif.
« Au cours de cet atelier, nous allons échanger sur la problématique des conditions d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base afin de permettre à la réalisation des objectifs fixés dans les documents stratégiques de notre pays. Et une feuille de route des recommandations qui va nous servir de contribuer à l’atteinte de la Vision du Burundi 2040-2060 sera également élaborée », a signalé M. Niyonzima.
Cartographier tous les villages collinaires en besoin d’approvisionnement en eau potable
« Rappelant que l’eau est la vie, le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye a placé le secteur de l’eau parmi les grandes préoccupations du gouvernement, raison pour laquelle il a mis en place au niveau de la présidence, une structure chargée de la coordination du secteur de l’eau au Burundi », a mentionné Charles Nkusi, chargé de mission à la présidence de la République, et qui a représenté le chef de l’Etat burundais dans cet atelier.
M. Nkusi a indiqué que dans notre pays, il existe plusieurs partenaires oeuvrant dans le secteur de l’eau à savoir AHAMR, Amazi Water, ainsi que le système Wash qui est chargé d’appuyer ces deux institutions. Alors, pour une bonne coordination de ce secteur, M. Nkusi a souligné qu’il est recommandé aux concernés de cartographier tous les villages collinaires qui disposent d’eau de sources, eau courante et eau fourrée dans le but de résoudre définitivement la problématique d’accès à l’eau potable et à l’assainissement de base au Burundi.
« Nous voulons que chaque village collinaire du pays ait accès à l’eau potable, mais tout en commençant par les plus peuplés et plus nécessiteux », a informé M. Nkusi, tout en précisant que l’eau, l’électricité et les routes sont les principales bases sur lesquelles le développement durable, ainsi que l’atteinte de la Vision 2040-2060 doivent se construire, et cela doit être réalisé avant l’année 2030. Charles Nkusi a ainsi souligné que pour y arriver, il faut que tous les partenaires techniques et financiers du secteur de l’eau et assainissement travaillent en synergie avec l’AHAMR afin de d’abord détecter toutes les problématiques dudit secteur et d’ensuite y faire face dans les meilleurs délais possibles.
Avit Ndayiragije